mercredi 28 décembre 2016

Fin d'année hygge au chalet

Et me voilà à nouveau dans mon cher petit chalet pour terminer une année qui n'a pas été tendre avec beaucoup de gens, à commencer par moi. L'impression d'avoir tourné en rond, d'avoir paré au plus pressé, d'avoir évité douze incendies non sans quelques brûlures. Bref.

Mon rapport aux cosmétiques n'a pas cessé d'évoluer vers plus de simplicité et de compositions épurées. Et je peux dire que ma consommation a suivi la tendance générale: moins mais mieux. Si je ne fabrique toujours pas mes produits, je me suis concentrée sur les marques que j'aime, Weleda, Dr. Hauschka. Avène, Bioderma, Douces Angévines, Melvita, des trucs de niche, de l'huile de coco pour le démaquillage, du savon pour la douche, ma seule exception étant les rouges à lèvres et encore. C'est un crayon baume coloré Burt's Bees qui m'a accompagnée toute l'année dans mon sac, on n'arrive même plus à lire quoi que ce soit dessus!

Le truc qui m'a fait marrer cette fin d'année, et avec lequel on a beaucoup joué au boulot, c'est le terme HYGGE, qui désigne le mode de vie heureux et un rien rustique des Danois. Tout est devenu hygge, de la déco bois et tissus à imprimé "chalet", à la cuisine (museli aux flocons d'avoine, tartine de rillettes de poisson) en passant bien sûr par la cosmétique. Mon mini kit pour les vacances au chalet (où tout est hygge depuis 120 ans au moins) en témoigne.

- Une brosse à cheveux en bois naturel pyrogravée à mon nom (pardon, je ne me rappelle plus quelle marque me l'a offert, peut-être Klorane ou Weleda, en tout cas je l'adore / edit: c'est un cadeau de Vichy en fait, pardon!!!)

- Une crème pour le corps Roger & Gallet à l'odeur irrésistible Bois d'Orange, tonifiante, très nutritive dans une base naturelle (karité et amande douce principalement)

- Mon cher baume à lèvre vegan Jean & Len à la noix de coco que je vous avais déjà présenté.

- Le déo sans sels d'aluminium le plus efficace du monde (tous mes collègues l'utilisent aussi), celui d'Aesop (deux senteurs disponibles désormais)

- Et la crème pour les mains en format familial (flacon pompe 250 ml) de la nouvelle marque qui buzze L:A. Bruket. Tellement hygge que les grands magasins ont tout de suite mis le grappin dessus, alors qu'au début on ne la trouvait que sur le perfecthair. Créée en 2009 par un couple suédois et certifiée Ecocert, elle propose des shampooings bio et safe, des savons dingues et tous les produits nécessaires aux soins quotidiens en fait. A suivre absolument.

Je vous souhaite une douce fin d'année dans la paix et la sérénité, quelles que soient les épreuves que vous avez traversées, elles vous ont rendues plus fortes.

dimanche 23 octobre 2016

Un long week-end à Capri


Arrivée en ferry à Marina Grande. Capri se trouve sur les hauteurs

En ce dimanche pluvieux plutôt déprimant, je me suis replongée avec bonheur dans les photos de mon long week-end à Capri en septembre dernier. On peut bien critiquer, toutes ces images qu'on prend désormais avec nos smartphones ont quand même un fort pouvoir anti-dépresseur. Et ces quatre jours dans le Sud de l'Italie ont été les plus lumineux de cette triste année.




Je suis partie avec trois copines avec qui je vais d'habitude à Londres. Sur un coup de tête un jour en buvant des Pimms, on a lancé comme ça "Et si on allait dans le Sud pour changer?" Quelques destinations ont fusé mais mon rêve à moi depuis toujours, c'était Capri et la côte Amalfitaine. Et nous avons découvert que c'était un rêve tout à fait accessible. Une heure et demie de vol direct Genève-Napoli avec Easyjet, 50 minutes de ferry, une quantité de Air B'n'B monstre sympas et voilà un long week-end au paradis réservé pour moins de 500 fr.

Pour se mettre dans l'ambiance dès l'avion

Napoli, nous voici!

Notre appartement était à 10 minutes à pied de la Piazzetta, la place centrale de Capri, là où arrive le funiculaire qui monte du port et d'où partent toutes les rues marchandes. Nous avions un 3 pièces et demie tout équipé avec terrasse privée, petite piscine et vue magnifique au milieu d'une végétation luxuriante (pensez à prendre de l'anti-moustiques!). Supermarché à 5 minutes, hôtes discrets mais serviables, confort maximal, quelques soucis de wifi mais bon!

En arrivant au port, évitez le taxi, faites comme les locaux, prenez le funi!




Sur place, il faut se balader à pied ou en bus local pour découvrir les deux pôles de l'île, Capri la luxueuse et Anacapri l'artisanale. Si on oublie Prada, Dolce Gabbana et Gucci, le shopping est possible sans se ruiner dans les bijouteries et les boutiques de souvenirs où le jaune des citrons d'Amalfi domine. Moi qui adore ça, je me suis régalée avec des jus frais pressés, des savons et autres magnets pour mon frigo!



Bondieuseries par milliers, je me suis faite plaisir entre les bougies dans les églises et les bijoux!

Evidemment, la nourriture est divine dans la moindre petite pizzeria sans prétention, mais nous nous sommes néanmoins fait conseiller quelques adresses moins touristiques pour ne pas se faire trop arnaquer. Nous avons ainsi découvert le restaurant Longano où j'ai mangé de succulentes linguine allo scoglio (mélange de coquillages) derrière la Piazzetta. L'Approdo sur le port de Marina Grande, a calmé notre faim au retour de notre croisière de rêve (voir plus bas). Plus chic mais avec une vue magnifique sur les falaises, Il Geranio, à côté des Giardini di Augusto, qui surplombent le chemin des amoureux (via Krupp) et Marina Piccola. J'aime tellement la cuisine italienne, qui permet de se régaler en toute légèreté! Si si!




 

Mais l'orgasme gastronomique, nous l'avons découvert chez Da Paolino, un restaurant historique sous une immense tonnelle de citronniers. Réservation recommandée (très facile par mail)! Nous nous sommes concoctés un menu "tout citron", Spritz au limoncello, mozzarella grillée sur feuilles de citronniers, tagliatelle al limone, risotto al limone ou encore ravioli caprese al limone, puis enfin le buffet de desserts, à pleurer. Je vous conseille de regarder les photos sur Instagram ou Google, c'est un truc de fous! Nous sommes rentrées dans un taxi vintage, pompettes mais comblées!



Le selfie pompette sous les citronniers de Da Paolino

Le truc à faire absolument sinon, c'est louer un petit bateau privé pour faire le tour de l'île, voir tous les spots incontournables et surtout se baigner dans l'eau émeraude car il n'y a pas de plages à Capri. Quatre heures de croisière au rythme qu'on veut avec Mario, notre capitaine fumeur de Marlboro, qui nous a offert une bouteille de prosecco au milieu du tour, juste avant de passer sous le rocher des amoureux, ha ha ha, le petit coquin.



Les fameux Faraglioni, trois rochers qui font partie du patrimoine touristique de l'île.

Salute, all'amore!
Vous voyez des formes humaines dans les rochers? C'est normal!
La villa Malaparte, où a été tournée une scène du "Mépris" avec Brigitte Bardot et Michel Piccoli.

 


Mario n'avait aucune lassitude à raconter pour la 200'000e fois les mêmes anecdotes sur les pseudos légendes nées des formes laissées par l'érosion dans la roche, puis à faire jouer de ses relations pour nous faire gagner quelques places dans la file pour rentrer dans la Grotta Azzura, une minuscule enclave dans laquelle l'eau est bleu fluo. Pour y accéder, il faut se coucher dans le canot et franchir le minuscule sas en s'agrippant à une chaîne. Ensuite, on a droit au concert de O sole mio et autres chansons napolitaines parce que bien sûr, vous ne serez pas les seules, il y a même foule et les gondoliers s'en mettent plein les poches. Qu'importe, c'est une expérience à vivre!






Mon highlight à moi, c'est d'avoir suivi sur Instagram les héroïnes de Pretty Little Liars qui enterraient la vie de jeune fille de Troian Bellisario (Spencer) et faisaient exactement tout comme nous mais avec un jour de décalage et beaucoup plus de glamour (air b'n'b, shopping, pizza, bateau, taxi vintage et selfie au sommet du funiculaire). J'étais hystérique, au grand dam de mes compagnes de voyage qui ne connaissaient pas la série!
Les actrices de Pretty Little Liars faisaient le même trip que nous à un jour près!!!


Et qu'ai-je ramené dans mes bagages en souvenir de ce merveilleux séjour? Un apéro inconnu à l'hibiscus pour changer de l'Apérol, la crème secrète de ma grand-mère italienne, des alka-selzer locales, de la tisane pour dormir à base de valériane super efficace, des citrons, des citrons et des citrons, et un incroyable parfum d'intérieur au raisin rouge!!!



Arriverderci Capri, je ne sais pas si j'y retournerai un jour...

dimanche 2 octobre 2016

Japan Candy Box, ma dose mensuelle de régression


Instagram

Encore une looooongue période sans écrire. Au-delà de l'épisode d'épuisement que j'ai connu ces derniers mois, je me pose plein de questions sur l'avenir des blogs. Les cosmétiques m'intéressent de moins en moins, la consommation me rebute, les avis des blogueuses sur tel ou tel produit, encore, je trouve ça marrant, mais je préfère quand même regarder une série TV plutôt qu'une vidéo de "haul" ou de "swatch" ou encore de "unboxing" (le sommet du blues).

Vous en lisez encore beaucoup, vous, des blogs?

Est-ce que le micro-blogging n'est pas plus efficace en terme d'infos et de temps investi? J'avoue être devenue complètement accro à Instagram, et Snapchat accapare encore quelques minutes supplémentaires de mon temps de cerveau disponible...

Pour en revenir aux cosmétiques, il me semble que les beauty box ont fait long feu, non? Vous en commandez encore, vous? L'idée de payer pour recevoir des produits que je n'ai pas désirés me laisse perplexe. Heureusement le concept s'est élargi à de nombreux autres domaines, et je ne suis pas contre les nouvelles box qui proposent des contenus entièrement bio ou éthique, comme Biobox, Etyka ou Jessie's Box (vegan), mais bon, je n'en ai pas vraiment l'utilité non plus.

Grâce à Instagram, je me suis laissée séduire par une box qui n'a rien à voir, mais qui me procure beaucoup de plaisir, à moi et à mes neveu/nièce: la Japan Candy Box... Un truc vraiment exotique, qui permet de goûter les friandises kawaï les plus improbables, de faire de très jolies photos, et de surprendre ses amis en leur offrant un sachet de... X?*#? au lieu de fleurs! Voilà donc mon premier unboxing, pour le plaisir des yeux!









  

Pour une vingtaine de francs, j'ai reçu 10 paquets de bonbons et snacks adorables, du sucré et du salé, avec les petits anneaux au maïs (le bonhomme avec le nez rouge), des mini-biscuits apéros, des trucs en gomme ou en sucre, et des espèces de sucettes à monter soi-même. Voilà, Polly, 42 ans, 12 ans d'âge mental, contente!




samedi 13 août 2016

Une paire de chaussures par année


Les chaussures sont un peu comme les kilos: un jour arrive où l'on se dit que trop, c'est trop, et qu'il faut agir. Je n'aime pas spécialement collectionner des chaussures, j'ai juste la malchance d'avoir des petits pieds fragiles qui souffrent dans 90% des chaussures, alors je continue à en acheter en espérant que cette fois, ça ira. Je suis donc arrivée à plus de 70 paires de chaussures dans mon armoire dont à peine une vingtaine sont confortables, toutes les autres étant soit réservées à des occasions spéciales (soirées chic, soirées rockabilly, événements presse, plage...) soit tout simplement importables. Et puis j'ai acheté mes Nike Performance, les toutes simples, noires, avec la semelle blanche et la fameuse virgule. C'était à Copenhague en mai 2015.

On avait marché toute la journée, je crevais de mal aux pieds et on voulait encore vite visiter un quartier. J'ai craqué et j'ai acheté pour une centaine de francs ces merveilles que j'ai enfilées tout de suite... et j'ai eu l'impression de m'envoler. Bonheur absolu. J'ai compris pourquoi toutes les serveuses et autres jolies Danoises qui trottaient allègrement dans les rues de la ville en portaient. Le premier jour, j'avais trouvé ça moche, mais à force, mon regard s'est habitué et j'y ai même vu une certaine harmonie avec l'uniforme blouse blanche et jupe noire des employées de restaurants chics.

Et c'est la dernière paire de chaussures que je me suis achetées, jusqu'à cette semaine.

Je les ai portées au travail, en rendez-vous, en voyage de presse, dans la forêt en balade avec le chien. Elles et moi sommes devenues inséparables. A tel point que cet été, je les ai trouvées fatiguées. J'ai estimé que j'avais droit à une nouvelle paire, un peu comme les enfants dans l'ancien temps: une par année, c'était déjà énorme! J'avais passablement trié, jeté, donné, et il y avait à nouveau un peu de place dans mon armoire. J'ai hésité à me racheter le même modèle, mais je ne suis pas monomaniaque à ce point. J'ai vu aux pieds de quelques fashionistas des Adidas aux teintes pastelles ou grises qui m'ont fait bien envie. J'ai pris les Gazelle en blanc et menthe, et notre relation a l'air partie pour durer.

Ah, et je me suis débarrassée de mes New Balance achetées à Londres en octobre 2013, restées un an au placard avant que j'essaie de m'y habituer mais rien à faire, il leur manque une demi-pointure. La faute sans doute à mon empressement au moment de leur achat, quelques heures avant l'avion de retour et après avoir marché tout Oxford Street en sens inverse pour les retrouver, obsédée par leur magnifique couleur...

J'espère que ces histoires futiles autour des chaussures vous ont fait sourire, et que vous vous reconnaissez un peu dans ce rapport compliqué qu'on a avec nos pieds, spécialement.

mercredi 10 août 2016

Et si on laissait tomber le superflu dans sa routine estivale?

Cet été, pas de festival rockabilly sur l'Adriatique, ni de roadtrip californien, pas même une petite semaine de plage à l'horizon, c'est comme ça, les circonstances de la vie font que parfois, on n'a juste pas le choix. Mon rôle cette année est de rester auprès des miens et de les aider du mieux que je peux dans les épreuves que nous traversons. Je rentre ainsi de 10 jours dans mon chalet valaisan que j'appelle affectueusement sur Instagram #monpetitparadis. Dix jours sans me soucier de mon apparence, en fringues décontractées (et c'est un euphémisme), et deux paires de chaussures, mes Nike et mes fausses Birkenstok à lanières croisées.

Côté soin et make-up, je vous le donne en mille: que dalle ou presque. Ô comme c'est cool de ne pas avoir à réfléchir le matin à comment se maquiller et s'habiller. Juste une routine super basique pour hydrater et protéger, et une tresse plaquée le jour où mes cheveux sont le moins en forme. That's it. Voilà donc ce que contenait mon vanity de vacances.


Une crème de jour Dr. Hauschka au coing qui sent super bon, hydrate ce qu'il faut, peut s'utiliser aussi le soir si besoin, mais là j'ai opté pour l'échantillon du fameux sérum de nuit à la pomme, produit phare de la marque, premier soin de nuit non gras.
En guise de tonique, l'eau de raisin de Caudalie.
Et le contour des yeux Tolériane Ultra de La Roche-Posay, le bonheur pour mes yeux sensibles qui piquent tout le temps et que je frotte, je frotte, même si ce je sais que c'est mal (et que du coup je n'arrive plus à maquiller depuis des mois).
Pas de maquillage donc, mais certains jours une touche de ma nouvelle meilleure amie dans les CC Cream, la Roséliane de Uriage, quand j'ai besoin d'une protection UV ou quand je descendais "à la ville" pour masquer mes rougueurs et faire moins "montagnarde".
Pour le corps, mon lait après-soleil favori au monoï Hei Poa qui fait un parfait lait hydratant et compense le manque de plage par son odeur tropicale.
Et pour me parfumer et me rafraîchir, parce qu'il fait quand même chaud là-haut sur l'Alpe et que les longues promenades avec le chien me font bien transpirer, l'Eau Ressourçante de Clarins.

Je ne mentionne pas les 2-3 tubes de rouges à lèvres qui squattent en permanence le fond de mon sac, je ne peux tout simplement pas vivre sans, mais sinon, je vous jure que l'on peut se simplifier la vie en se contentant des produits et des soins dont on a VRAIMENT besoin. La preuve: j'ai repris le travail la semaine passée déjà, et je n'utilise pas plus de produits, si ce n'est un vrai parfum et un peu de crayon pour dessiner mes sourcils.

Bonne suite d'été à toutes, sans chichis, chiche? Demain je vous parle de la première paire de chaussure que je me suis achetée en 15 mois.

mercredi 13 juillet 2016

Coco bello!

Oh la la qu'est-ce que j'aime la noix de coco, c'est dingue. Tant en cuisine qu'en cosmétique. Cela n'a pas toujours été le cas, la faute peut-être aux premières cuites d'adolescente au Malibu!!! Je pense avoir renoué en découvrant la culture tiki, le côté rétro de tout ce qui vient d'Hawaï et les BONS cocktails polynésiens!
Chaque fois que je vois un truc à base de coco, je ne peux donc pas m'empêcher de l'adopter. Vous savez déjà que l'huile de coco fait partie de mes produits de beauté de base. En voici d'autres très faciles à trouver et... mmmh, délicieux!



Ma dernière folie: le duo de shampooing et conditioner Amino Acid de Kiehl's à base d'huile de coco, je ne comprends pas comment ils arrivent à faire les cheveux si doux sans silicone mais c'est un rêve (qui a son prix, 30 fr le shampooing, 34 l'après-shampooing, ouch).

Devant, ce baume à lèvres Jean & Len que j'ai trouvé à la Coop alors que je faisais des recherches sur les produits vegan pour un article, à base de cires et huiles végétales, et parfum naturel. J'ai craqué pour la philosophie de cette marque, "sans chichis", c'est écrit sur l'emballage, sans pétrole, conservateurs, huiles minérales, silicone, miam.

On continue avec une crème pour les mains coréenne Skin Food, achetée chez ebeautyandcare bien sûr, que du bonheur!

Mon huile de coco bio fétiche, toute liquide actuellement vues les températures, toujours d'actualité pour démaquiller, hydrater les cuticules, les pointes de cheveux, et faire griller des crevettes!!!

Plus classique mais pas du tout bio hélas, la ligne noix de coco d'Yves Rocher. Je cherchais un produit pour prendre un bain de coco, tout blanc et parfumé, je n'ai pas trouvé mon bonheur, y compris dans les recettes maison, à défaut celui-ci fera l'affaire, formulé pour la douche ou le bain, et couplé de son lait corps, pour les envies pressantes (on se comprend).

Et vous, des coups de coeur parfumés coco à partager? Bonne fin de semaine à toutes!

vendredi 1 juillet 2016

L'autobronzant progressif, la meilleure façon d'entamer l'été


Dans le jargon journalistique, on appelle un marronnier un sujet qui revient chaque année à la même période, type les nouveautés minceur, les recettes aux fruits rouges ou les meilleurs produits solaires. Sur mon blog, l'un de mes marronniers s'appelle SOS jambes blanches. Je l'ai traité en 2010 déjà, en 2013 je pensais avoir trouvé le meilleur autobronzant du monde, oublié depuis, puis en 2015 j'expérimentais les gels teintés avant de trouver mon bonheur avec la mousse de bronzage Saint Tropez, géniale mais vraiment très foncée. Et voilà que cette année Dove ressort (me semble-t-il) un lait pour le corps autobronzant progressif dans sa nouvelle gamme DermaSpa. Joie, bonheur, liesse incommensurable, c'est définitivement ce que je préfère, question pratique (le Saint-Tropez se rince après 8 heures), l'odeur est discrète, et vraiment aucune chance de faire des traces tant le hâle est discret, juste ce qu'il faut pour casser le blanc bleuté de mes jambes restées cachées tout le printemps. Bien hydratante, cette body lotion s'appelle Summer Revival et coûte vraiment rien (vendue en grande surface). Très bien, sauf qu'on voudrait bien avoir un peu de vrai été avant d'en espérer un revival.

Premier week-end de juillet, je peux enfin sortir mes robes d'été, non mais dans quel monde on vit???

Mais pas de quoi pavoiser ce week-end, par exemple au Hangar Rockin. Ce sera réunion familiale, barbecue et thérapie par la randonnée, si le temps le permet! Bon week-end à toutes!

mercredi 15 juin 2016

Que vaut la cure de bouleau Weleda anti-cellulite

Non non, ce blog n'est pas mort, c'est juste moi qui ai pris un petit break pour me reposer (traduction dormir 15h par jour environ et faire le dos rond en attendant des jours meilleurs). Et pour faire jaser celles qui disent que je parle tout le temps de régime sur mon blog alors que mon Instagram ne montre que des photos de bouffe, voici un petit billet sur ma cure minceur Weleda au bouleau.

Comment faire quand on utilise à l'année des produits raffermissants pour intensifier la lutte d'un cran au printemps? En attaquant cette chienne de cellulite sur tous les fronts pardi! C'est la troisième fois que je suis cette cure Weleda au bouleau et quoi qu'on en dise, j'ai l'impression de me faire du bien. Elle a un côté rassurant, avec son aura naturelle et sa formule gagnante inchangée depuis des lustres. Parallèlement, je me calme un peu sur les graisses animales et l'alcool durant un mois, je bois mon jus tous les matins (je trouve même ça bon!), je gomme sous la douche 2 ou 3 fois par semaine puis je lisse consciencieusement mes capitons avec la brosse à picots (j'ai même cassé celle que j'utilisais depuis dix ans au moins) avant de masser mes jambes de bas en haut avec l'huile de bouleau, très agréable, qui parfum mes vêtements ensuite de son odeur tonique.

Et alors? Comme toujours, difficile à dire. En centimètre, rien, mais visuellement, j'ai l'impression que ma peau est moins bosselée. Et c'est déjà formidable, parce que j'ai vraiment BEAUCOUP de cellulite, surtout depuis que j'ai changé de pilule, j'hésite même à l'arrêter tellement c'est moche. Donc note maximale pour le plaisir de faire cette petite cure pas trop chère, l'huile est étonnamment fluide et dure bien plus longtemps que certains produits concurrents que j'ai pu tester. Maintenant il aurait fallu que je mette mes menaces à exécution et que j'aille faire de la marche rapide tous les jours, mais comme j'étais fatiguée et qu'il faisait tout le temps mauvais (excuses à deux balles), ben on va se contenter de ça, et franchement je suis sûre que cela ne peut pas faire de mal!

lundi 9 mai 2016

Polly lit aussi: noir c'est noir (les meilleurs polars 2016)

En ce moment, j'ai beaucoup de temps pour lire, VRAIMENT beaucoup de temps. Mis à part le Jean-Christophe Grangé que j'ai lu en une semaine (728 p), je garde néanmoins un rythme de lecture stable... En essayant de ne rien oublier!


Pour commencer, un polar anglais que j'ai adoré bien qu'il ne mangeait pas de pain comme on dit, mais l'univers des distilleries écossaises a évidemment un charme particulier. J'avais lu plusieurs enquêtes du duo Gemma James/Duncan Kincaid, policiers anglais racontés par une auteure américaine, Deborah Crombie, (toute ressemblance avec Linley et Havers d'Elizabeth George....), mais ce roman est bien antérieure à ceux que je connaissais, puisqu'il date de 2003 (un prêt d'une copine). Il n'empêche, il se savoure sans modération, avec un petit verre de Talisker pas loin pour en avoir le fumet et donner à la lecture une dimension supplémentaire!
L'empire du malt, Deborah Crombie, Le livre de poche, 477 p.


Ensuite le dernier Stephen King, Carnets noirs, sorti bien rapidement il me semble après Revival que j'ai lu il y a quelques mois et qui m'avait laissé un peu dubitative. Avec ce nouveau roman qui joue la mise en abîme avec un écrivain, on en a pour son argent question sordidité. Beaucoup de critiques ont évoqué Misery, je n'y ai vu aucun point commun. Le pitch: un fan tue un écrivain retraité car la fin qu'il avait réservé à son héros l'avait profondément énervé. Il force le coffre fort pour faire croire à un cambriolage et y trouve des manuscrits jamais édités à la valeur inestimable. Il les enterre juste avant de prendre perpète pour une connerie. Des années plus tard, un gamin tombe sur la valise enterrée alors que le criminel est libéré pour bonne conduite. Vous devinez la course poursuite à la vie à la mort qui va s'en suivre... Haletant et bien dégueu. Lu dans le TGV avec des litres de thé noir.
Carnets noirs, Stephen King, Albin Michel, 427 p.



Noir mais pas trop, ce roman suédois reçu d'une copine bienveillante pour mon anniversaire m'a bien promenée dans les recoins les plus sombres de l'âme humaine. Trois amis en mal de job décident de créer une entreprise qui résout tous les problèmes des gens, Le peigne de Cléopâtre. Organiser une fête, remplir des papiers, décorer une maison, c'est sympa, jusqu'au jour où une femme maltraitée depuis des années les contacte pour tuer son mari. L'association va alors commencer son dérapage plus ou moins contrôlé. Vraiment sympa, à boire avec du bon vin rouge comme les protagonistes qui n'hésitent pas à faire sauter les bouchons pour détendre l'atmosphère, sans parler de la couverture qui a beaucoup intrigué mon neveu et ma nièce...
Le Peigne de Cléopâtre, Maria Ernestam, Actes Sud/Babel/Poche, 350 p


Noir sous le vernis coloré de la bonne société en villégiature sur une côte méditerranéenne écrasée de chaleur, Le Même ciel est le premier roman de Ludivine Ribeiro. Il m'intriguait car cette Genevoise a été la première rédactrice en chef du magazine edelweiss, que j'adorais sa plume, et que je n'ai jamais eu le plaisir de croiser puisque j'ai commencé ma carrière là-bas peu après son départ. La plume est toujours aussi vive, les chapitres se succèdent comme des tableaux impressionnistes avec peu de faits mais beaucoup de sensations, gustatives, climatologiques, éthyliques, hystériques, qui tissent une toile épaisse autour d'une intrigue finalement secondaire, la disparition d'une jeune fille... Difficile à décrire, ce roman sensuel se sirote par petites gorgées, avec un martini rouge et une tranche d'orange.
Le même ciel, Ludivine Ribeiro, JC Lattès, 294 p.


Noir absolu pour le dernier brûlot de Jean-Christophe Grangé, qui apporte les réponses aux questions restées en suspens à la fin de Lontano. Congo Requiem entraîne la famille Morvan jusqu'aux enfers dont ils sont issus, au fin fond de l'Afrique, avec une cruauté presque insoutenable. Bon, qui connaît l'auteur sait à quoi s'attendre, quoi que, à chaque fois, on se dit quand même qu'il va trop loin. Ca vous intrigue? Lisez en tout cas le premier tome, Lontano, avant de vous enfoncer dans la moiteur de la jungle et l'horreur de la guerre civile en République du Congo, avec Grégoire Morvan, ponte retraité de la police au passé pas très net, et son fils Erwan, en quête de vérité sur ses origines. Glau-qui-ssime.
Congo Requiem, Jean-Christophe Grangé, Albin Michel, 728 p (environ, j'ai lu les épreuves non corrigées, le livre paraît cette semaine sauf erreur...)

dimanche 10 avril 2016

Detox de l'épiderme: mes 4 favoris

Le saviez-vous? Les gommages pour le visage avec des petits grains sont out. Surtout si les billes sont en plastique (maxi pollution pour l'environnement) et même en coquille de noyau d'abricot broyé, ce serait un traumatisme pour l'épiderme, surtout sensible. Mais pour le renouvellement cellulaire et pour une meilleure absorption des soins, notamment hydratants, enlever les peaux mortes est indispensable une à deux fois par semaine! Pour ma part, j'en ressens le besoin quand je rentre d'un voyage dans une grande ville polluée (au hasard, Paris ou Londres), quand j'ai fait la sotte la fête avec mes copines et qu'on a bu et fumé comme des camionneuses, quand j'ai vraiment une mine de déterrée pour cause d'insomnies, sortie de grippe ou autre. Voilà les quatre produits que j'utilise en alternance selon l'humeur, qui m'ont convaincue par leur galénique, leur compo ou leur packaging.

1. Pineapple peeling gel de SkinFood, acheté sur le shop suisse de produits coréens de ebeautyandcare.
J'avoue que c'est à cause de mon amour pour l'ananas que j'ai craqué, mais je n'ai pas regretté. C'est un vrai peeling aux enzymes qu'on masse sur peau sèche jusqu'à ce que le gommage opère et que cela peluche, puis on rince. Simple et efficace, peau lisse et sensation de propre. Celui que j'utilise le plus, il est d'ailleurs presque vide.

2. Ma dernière acquisition, le mythique Tomatox de Tony Moly, toujours chez ebeautyandcare.
Après avoir expérimenté plusieurs produits coréens avec succès, je voulais tester cette fameuse tomate vu des milliers de fois sur la blogosphère. Magic Massage Pack. Heureusement que le mode d'emploi est illustré, sinon il faut se tourner vers les nouveaux traducteurs visuels (c'est faux en fait, cette marque est exportée depuis tellement longtemps que les instructions sont également en anglais!). Donc, en en prélève une petite dose, pas besoin d'en mettre beaucoup, on masse pendant une ou deux minutes puis on laisse poser 5 à 10 minutes avant de rincer. Peau de bébé assurée, compo semi-clean au lycopène de tomate, squalane, camomille (mais pas que...). Bonne odeur fraîche et verte de... tomate!




3. Scrub & Mask de Filorga, pour lequel ma copine Sarah a fait une pub d'enfer, il fallait que je teste.
Le plus intéressant: le changement de texture. On applique cette crème granuleuse dans un premier temps en effectuant des massages pour exfolier, puis on laisse poser et la crème se met à former des bulles d'oxygène qui chatouillemt un peu la peau. Le gommage se fait à la fois par des enzymes et des micro-billes de perlite (bémol), l'action anti-âge par les petites bulles qui font respirer la peau à nouveau. Pour maintenir la formule stable, le produit est distribué à la demande en appuyant sur le pot (regardez la photo, vous allez comprendre). Celui qui donne le plus de fraîcheur pour les lendemains d'hier, un poil trop chimique et parfumé pour moi sinon.




4. La plus douce: L'Osmoclean d'Esthederm, un classique inspiré des soins d'institut qui a fait ses preuves depuis 30 ans.
Une crème sans grain qu'on masse sur le visage jusqu'à ce qu'elle épaississe (ici aussi on joue sur le changement de texture), puis l'on rince. La plus douce et le rituel le plus rapide, avec une impression de netteté jusqu'au fond des pores et d'éclat retrouvé. Le secret: l'eau cellulaire, l'ingrédient phare de la gamme. Avec une odeur classique de crème légèrement vintage, ça me plaît. Mon favori des favoris!

dimanche 6 mars 2016

La liste des 185 cosmétiques toxiques vous fait flipper? Essayez la banane!




Vous avez remarqué comme la polémique autour des composants nocifs des cosmétiques enfle un peu partout, surtout via les réseaux sociaux? J'ai ironisé en partageant sur mon Facebook l'article de L'Obs, reprenant Que Choisir, le magazine de l'UFC (équivalent de notre FRC), avec la liste des 185 cosmétiques contenants des composants toxiques. Seulement 185? En 2013, un article du Monde disait déjà que 2 produits de beauté sur 5 contenaient des perturbateurs endocriniens!!! Le phénoxyéthanol, il y en a presque partout, utilisé comme conservateur à la place des parabènes. Il est surtout dangereux pour les enfants et je le préfère au fameux méthylisothiazolinone (MIT) que je traque sans pitié depuis longtemps. J'ai d'ailleurs été super déçue de lire qu'il y en avait dans le savon liquide pour les mains Le Petit Marseillais Fabrication à l'ancienne, que j'utilise en berlingot recharge bien pratique et que je considérais comme inoffensif (mais je n'avais pas bien regardé).



Il ne se passe pas une semaine sans qu'une amie me pose une question du genre:
- Que me conseilles-tu comme crème visage bio mais sans huiles essentielles?
- Tu as trouvé une BB ou une CC efficace et clean?
- A quelle marque de vernis je peux vraiment faire confiance?
- Tu penses quoi de l'oxybenzone?
Je n'ai pas toujours la réponse, mais j'essaie de chercher. Et dans mon job aussi, je suis la mouvance en intégrant de plus en plus de produits naturels, bio, cruelty free et même vegan (la dernière tendance en matière de label), comme dans mon shopping du jour dans Femina sur les baumes à lèvres (on en mange paraît-il l'équivalent de 4 sticks par année, nous, les grandes consommatrices de "labello").


Ma meilleure trouvaille de cette sélection: le Baume banane de Kadalys, que j'ai acheté à la Pharmacie Plus du Flon à Lausanne. La distributrice m'avait déjà parlé de cette marque bio mais comme souvent je n'avais pas eu le temps de m'y intéresser. Grave erreur, c'est une découverte majeure dans ma carrière! L'actif vedette est tiré du bananier, appelé l'herbe aux mille usages dans la pharmacopée caribéenne, antioxydante, cicatrisante, astringente. Kadalys propose de quoi couvrir tous les besoins ou presque: nettoyants, sérums, huiles et crèmes visage, masques et peeling. Et bien sûr ce Baume à lèvres et papilles que l'on peut ingérer sans soucis, 100% naturel, 20% bio, aux huiles et cires végétales, sucré à la stevia. Un délice! Vous trouvez ces produits dans les pharmacies dépositaires et sur simplybio.


Ce baume m'a inspiré mon smoothie de ce dimanche, un régal lui aussi: eau de coco, une demi banane bien mûre, un demi kiwi gold, une tranche d'ananas frais et quelques feuilles de coriandre pour aromatiser le tout. Miam!

Bon début de semaine et bonne chance dans votre quête d'un mode de vie plus sain!