dimanche 26 juillet 2015

Cinq livres cultes à dévorer cet été (Polly lit aussi)

Mad Men vous manque? Ce livre va vous redonner le sourire. La Vallée des Poupées raconte le destin croisé de trois jeunes femmes qui débarquent à Manhattan pour y faire carrière. De brillante secrétaire à star du music hall, les voies diffèrent et chacune aura un destin plus ou moins tragique. J'ai été frappée par la résonance avec l'époque actuelle de ces jeunes femmes qui luttent pour rester jeunes et belles et conquérir Hollywood à coup de régimes (la cure de sommeil en Suisse qui fait perdre 8 kilos, je veux!) et de pilules, pour finir en cure de désintox, anorexique boulimique, dépressive, alcoolique. Anne, Neely et Jennifer cherchent aussi bien évidemment un homme, le grand amour ou plutôt la sécurité, ce qui n'est souvent pas compatible. Comme quoi rien n'a changé depuis 1966, date de sortie de ce livre qui fit scandale. C'est une version un peu plus trash du Rien n'est trop beau de Rona Jaffe, sorti en 1958, je trouve...

Avec 30 millions d'exemplaires vendus (et une adaptation au cinéma que je n'ai pas réussi à me procurer pour l'instant), La Vallée des Poupées de Jacqueline Susann est un classique réédité dernièrement par Les Presses de la Cité. 446 p.

Dans la même veine, Peyton Place dix ans plus tôt a fait tout autant scandale en décrivant les vicissitudes d'une petite ville de la Nouvelle-Angleterre. Publié en 1956 mais démarrant son intrigue dans les années 40, Peyton Place suit également deux héroïnes féminines, Allison et Selena, jeunes filles que tout oppose, l'une vivant dans les beaux quartiers, l'autre née dans "La Zone" (eh oui, on utilisait déjà ce mot pour parler des banlieues). Sur plus d'une décennie, on les verra grandir, souffrir, aimer, résister à tous les drames et les vilains secrets d'une bourgade aux belles façades victoriennes et aux rues bien propres.On parle de ce livre comme le premier best-seller international, vendu à 32 millions d'exemplaires à ce jour. Un succès qui a littéralement tué son auteur, Grace Metalious, qui sombra dans l'alcoolisme et mourut d'une cirrhose du fois en 1964, à 39 ans.


Un peu longuet (618 p) mais délicieusement écrit avec cette prose imagée que j'adore, Peyton Place s'est transformé en série TV à succès avec Mia Farrow et Ryan O'Neil qui tint sur près de 500 épisodes de 1965 à 1970. Ce sont également les Presses de la Cité qui ont réédité le livre ce printemps.


Encore plus rétro, j'ai été bouleversée par Accordez-moi cette valse, de Zelda Fitzgerald, qui passe pour son autobiographie à peine déguisée. Sous les noms d'emprunt, on reconnaît la belle du Sud (Alabama Beggs) et le romancier à succès (David Knight, transformé en artiste peintre pour l'histoire), qui passent d'une existence à crédit dans le New York jazzy des années 20 au faste de la vie d'expatriés sur la Côte d'Azur et à Paris. C'est en effet en 1925 que le jeune Scott Fitzgerald écrivit Gatsby le Magnifique dans une somptueuse villa de la Riviera. Alcoolique depuis toujours, Scott est mort en 1940 à l'âge de 44 ans. Diagnostiquée schizophrène, Zelda lui survécu quelques années passées essentiellement en clinique psychiatrique. C'est lors d'un de ses premiers séjours qu'elle écrivit "en six furieuses semaines" ce roman publié en 1932, dont la qualité d'écriture supplante celle de Scott à mon avis. Chaque page est un bouquet de sensations créées par l'association des mots justes. De la jeunesse de l'indomptable Alabama à ses interrogations de femme vieillissante, ce livre est avant tout une belle histoire d'amour à laquelle on s'identifie facilement malgré la distance dans le temps et le contexte! Je l'ai lu en Poche (Robert Laffont), 425 pages de dépaysement suranné, un vrai bonheur.


Pas de post lectures sans un ou deux polars! J'ai adorée le dernier Jussi Adler-Olsen, L'Effet Papillon, définitivement mon auteur scandinave préféré, surtout depuis que je suis allée à Copenhague, où se passent les enquêtes de Carl Mørck. Cette cinquième enquête est moins sordide que les précédentes, quoi que le milieu des mendiants gitans ou roms vous donnera bien envie de vomir... Haletant de la première à la dernière des 600 pages, comme toujours, vous ne le lâcherez pas, promis. Chez Albin Michel.



Le livre dont tout le monde parle maintenant (décidemment, j'ai fait dans le best-seller cette fois, sorry), que j'ai lu en une semaine en soulignant de nombreux passages: Le charme discret de l'intestin, de Giulia Enders, pour tout savoir de ce qui se passe dans votre ventre. C'est passionnant et franchement très instructif, vous allez apprendre beaucoup de choses et peut-être voir votre confort digestif s'améliorer!

vendredi 24 juillet 2015

J'ai trouvé l'autobronzant idéal (à Saint-Tropez)

Après des années à osciller entre "j'accepte ma peau de Blanche Neige" et "je teste quand même cet énième autobronzant à mes risques et périls", aucune des deux n'étant satisfaisante bien sûr, j'ai trouvé un produit miracle. Et le mot n'est pas usurpé. C'est ballot, j'ai attendu début juillet pour tester cette merveille, peut-être à cause des 152 échecs précédents. Mais avec cette canicule et malgré une semaine en Italie, mes jambes restaient assez peu appétissantes émergeant de mes robes légères. Donc un soir j'ai pris ce flacon et son applicateur, et en deux minutes je suis devenue métisse... Je vous jure... J'ai observé mes genoux et mes mollets toute la soirée dans mon bermuda sans y croire... C'est juste hallucinant.


Le secret tient sans doute dans l'application avec ce gant en "peau de chamois". Vous pouvez le voir dans la vidéo du making of de la pub avec Kate Moss, elle aussi se transforme sous nos yeux ébahis en quelques minutes. La mousse est teintée, ce qui donne immédiatement ce hâle caramel, mais elle contient également un agent autobronzant (DHA), on en reconnaît l'odeur au fil des heures. L'idéal est de l'appliquer le matin, et de se doucher le soir pour éliminer le bronzage superficiel. La coloration qui reste en dessous est un peu moins intense mais très jolie, dorée et uniforme. Un miracle je vous dis!


La marque Saint-Tropez ne vient pas du tout de Saint-Tropez bien sûr mais de Londres, car à Saint-Tropez pas besoin d'autobronzant, il y a le soleil et la plage. Contrairement à Londres où les gens voudraient bien avoir le même hâle que les habitants de Saint-Tropez. Bref.

Il y a d'autres produits dans la gamme que je n'ai pas testés, dont une mousse express à rincer après 1h, 2h ou 3h selon l'intensité désirée. Je vous l'offre volontiers, avec cette paire de Tropéziennes en cuir naturel taille 37 un peu usée! Mettez-moi un petit comm si cela vous intéresse et l'affaire est dans le sac! 


La gamme Saint-Tropez est vendue à Globus et Manor, ou sur Internet. Ce flacon est assez cher car il contient 240 ml (60 fr), mais on trouve des plus petits formats (50 et 120 ml) si vous ne voulez pas casser votre tirelire. Le gant, indispensable, coûte 7 fr 30. Outre la mousse, vous trouverez gommage et hydratant pour préparer la peau, et une de ces fameuses lotions de bronzage progressif pour celles qui ne voudraient pas ressembler à du pain d'épices (moi si).

lundi 20 juillet 2015

Une adresse suisse pour les produits de beauté rares





J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle à vous annoncer... Savez-vous que le si élégant maquillage Givenchy n'était plus commercialisé en Suisse? C'est vraiment triste car dans le haut de gamme, c'est ce qui se faisait de mieux, à mon humble avis de rédactrice beauté depuis 15 ans... Comme je suis une privilégiée, le distributeur m'a offert tout un assortiment juste avant d'arrêter, que je garde "comme l'or" selon l'expression favorite de ma grand-mère. Certes, on peut encore l'acheter à l'étranger, mais c'est moins facile. Cela m'amène à la bonne nouvelle.... Mais je dois encore vous raconter une histoire avant...

Vous est-il déjà arrivé de pleurer toutes les larmes de votre corps parce qu'un parfum que vous adorez n'était plus commercialisé, et que le temps que vous le réalisiez, il n'en existe pour ainsi dire plus un seul exemplaire au monde? J'ai vécu cela avec Omnia de Bvlgari, le premier, l'original, le brun, un oriental boisé envoûtant sans aucune fleur qui avait le mérite de ne pas tourner comme 90% des parfums sur ma peau de rousse. L'adorable responsable de la communication de la marque m'en avait offert un flacon de sa propre réserve (oui, je sais, j'ai vraiment de la chance) que je garde précieusement car il n'est que de 40 ml. Je le conserve comme une relique pour le sniffer de temps à autre! Tout comme le petit échantillon d'un parfum qui a marqué ma jeunesse et qui n'existe plus non plus, C'est la vie de Christian Lacroix, vous vous rappelez? Un flacon affreux en forme de coeur (l'organe, donc, pas le symbole), mais qui sentait ce qui se rapproche le plus d'un philtre d'amour à mon nez! Bref, je m'éloigne.... Tout ça pour vous dire que l'autre jour, une collègue m'a parlé d'un site où elle trouvait son parfum adoré, devenu très rare dans le commerce. Un site improbable qui vend des lentilles de contact à la base. Je fais une recherche, bingo, je tombe sur mon Omnia!!!! Je n'ose pas savoir d'où il vient, mais je l'ai commandé illico et il devrait m'être livré demain ou après-demain d'après le tracking. Incroyable. Le Christian Lacroix y est aussi mais à un prix démentiel.

Figurez-vous qu'on y trouve aussi le maquillage Givenchy, et aussi des produits Anna Sui, dont j'étais gaga à mon époque gothique (et même un peu au-delà, il m'arrive encore d'en ramener de voyage, quand je tombe sur un joli rouge à lèvres chez Urban Outfitters par exemple).

Ce site incroyable n'est sans doute pas très réglo, mais ce n'est pas grave, je vous donne son adresse comme un secret, faites-en bon usage, et dites-moi s'il vous a permis de trouver vos petites raretés. L'adresse de cette caverne d'Ali Baba de la beauté, c'est mrlens.ch, et ceci n'est pas, mais alors pas du tout un billet sponsorisé...

with love...

votre dévouée Polly

mardi 14 juillet 2015

Partir... et revenir des images plein les yeux

Me voilà de retour après trois semaines de vadrouille, entre l'Italie, Paris et la Suisse. Cette dernière semaine, j'ai dormi deux nuits chez moi et les autres dans trois hôtels différents. Un comble pour une casanière comme moi! Mais je dois avouer que voyager ouvre vraiment l'esprit et donne plein d'idées dont on peut s'inspirer ensuite dans son quotidien, aussi plan-plan soit-il. C'est ainsi avec un immense plaisir que je retrouve à chaque fois la quiétude de mon petit chez-moi douillet!

De l'Italie d'abord, je ne vous dirai pas grand chose, c'était une semaine en famille paisible, pour faire le plein de lumière, d'iode, d'antioxydants et d'Omega 3 via les bons produits de la mer, l'huile d'olive et le Sangiovese. J'adore faire un tour dans le supermarché du coin pour ramener des produits "exotiques". La crème Venus, secret de beauté de ma Nonna, des savonnettes au parfum tendrement rétro qui ont remplacé depuis longtemps le gel douche chez moi, du dentifrice aux herbes. Trésors  photographiés sur une fouta de chez Gris Clair, la marque de linge de maison très soigné de mon amie Laurence. De la bouffe rigolote aussi, comme ce pop-corn tout droit sorti des années 50....


Une semaine de boulot et je suis allée au Festival International du Film Fantastique à Neuchâtel (NIFFF). Pour profiter pleinement du programme et s'envoyer 6 films en deux jours, nous avions pris mes copines et moi un appartement avec 3 chambres dans un hôtel en face de la zone bar-bouffe. Le pied total. Certains auraient sans doute trouvé que les lieux méritaient un bon coup de frais. Pas moi. En plus, il y avait la même nappe à tournesols qu'au chalet, cela m'a fait tout chaud au coeur.


Rentrée le dimanche soir, j'ai fait ma valise pour trois jours à Paris à la découverte de l'univers de Pierre Hermé et ses incroyables macarons (bien meilleurs que ceux de Ladurée, ai-je trouvé). Le confiseur a concocté les parfums de la ligne de Noël prochain pour L'Occitane, et je peux vous dire en toute objectivité qu'ils sont merveilleux!



Il nous a ouvert les portes de sa "Maison", là où il travaille avec son staff au développement de ses produits. Un penthouse en plein coeur de Paris où l'on se serait bien installé définitivement!



A Paris, j'ai découvert les jardins secrets du Marais, ceux qu'on visite en passant un portique, en contournant un musée, y compris des jardins potagers qui travaillent à la remise en avant d'espèces tombées en désuétude.


J'ai complètement craqué aussi pour la déco décalée du restaurant Le Derrière, "appartement de cuisine familiale", délices de l'Afrique du Nord, mobilier de bric et de broc mais où tout va ensemble. Coup de coeur pour l'armoire secrète qui comme dans Le Monde de Narnia, débouche sur un autre univers (celui des fumeurs en l'occurrence).



Chez Ralph's, le restaurant de Ralph Lauren sur le Boulevard Saint-Germain, j'ai redécouvert les plaisirs de la gastronomie américaine, après avoir été tant déçue et tant malade l'année dernière lors de notre road trip sur la Côte Ouest. Burger à la viande soigneusement sélectionnée (Monsieur Lauren a aussi un ranch, mais le boeuf ne vient pas de là-bas, ce ne serait pas raisonnable), salade au homard, simplicité d'un cheese-cake, avec un bon vin californien des vignes de Francis Ford Coppola. Le tout savouré dans un patio rempli de coussins et de bougies. Un rêve.


Un peu de shopping aussi bien sûr!



Ma tenue d'un soir: simple robe 60s sans manche vert menthe H&M, portée avec le délicat collier que mon bonami m'a offert pour mes 40 ans, dessiné et réalisé par mon amie Valentine. Mini sac vintage Gucci déniché chez Cavalli e Nastri.

Retour en Suisse ensuite pour repartir à quelques kilomètres de chez moi à peine mais à 2h45 de train et bus, au coeur des Alpes bernoises, à Adelboden. Weleda y organisait un petit voyage à la découverte de l'arnica, qui donne son pouvoir revigorant au nouveau gel douche de la marque antroposophique. Comme nombre de coins charmants de mon propre pays, je n'y étais jamais allée. Cela m'a rappelé mon Valais natal, et combien ma région est belle. Une vraie carte postale.


L'Hôtel Cambrian est un îlot de bien-être au milieu d'une nature un peu rude, avec ses chambres douillettes, tout conforts mais avec quelques clins d'oeil rétro (le carrelage de la salle de bain!), et son spa magnifique, pour barboter au milieu d'un cirque de montagnes.


Oui, je sais, j'ai de la chance. Je n'ai pas écrit ce poste pour susciter la jalousie, mais pour me rappeler, chaque fois que je me plains de ma vie, que je suis une privilégiée. Je ne sais pas pourquoi, je le ressens profondément en ce moment, et c'est assez rare.... Alors profitons!