samedi 30 juin 2012

Metabolic Balance ®, semaine 2


J'ai été assez surprise des réactions hostiles après mon premier billet sur mon régime la semaine dernière. Je tiens dès lors à préciser plusieurs choses. Je suis ce régime avec une nutritionniste qui n'a rien à voir avec les Dukan et autres gourous de la branche. Je n'ai aucun problème avec le mot régime car il signifie simplement "façon de s'alimenter". Dans le langage courant, on l'utilise en diminutif de "régime amaigrissant" et on confond les deux, mais tout le monde suit un régime qu'il le veuille ou non, y compris le régime crétois ou autre. On peut le remplacer par "programme" si on veut avec ce Metabolic Balance ®! Dès qu'on commence à réfléchir à ce qu'on mange, on est dans le contrôle, il ne faut pas rêver. Toutes celles qui m'ont dit avoir banni le mot régime et avoir perdu du poids jouent sur les mots, elles ont forcément changé quelque chose. Ce qui est sûr, c'est que c'est à vie qu'il faut revoir sa façon de se nourrir. Pour ma part je n'ai jamais fait de régime en pensant que je mangeais correctement et de tout mais j'étais dans le déni. Quand on passe quatre soirs par semaines au bistro, et que les apéros consistent à 6 bières avec une tomme vaudoise et du saucisson (non, le guacamole et l'houmous ne comptent pas dans les légumes), va bien falloir s'en priver, ce qui va entraîner une frustration! C'est pour ça que cette phase d'attaque de 14 jours qui se termine déjà ce week-end a été salutaire.

Je me suis rendue compte d'un tas de choses, de mes mauvaises habitudes alimentaires, de mon inconscience du moment de satiété. Quand on mange des pâtes carbonara, plat le plus réconfortant qui soit, c'est tellement bon qu'on en reprend deux fois ou au moins on en mange une ENORME assiette (genre 500 fr!!!). Quand on se fait son steak pesé de 130 gr avec une belle portion de légumes de 135 gr, c'est bon mais pas délirant et on finit tranquillement (voir avec peine) son assiette et c'est tout, le fruit du dessert est parfois presque de trop. Certes, il y a des fois où j'ai ressenti la faim, mais le plupart du temps pas et de toutes façons bien moins que mes fringales d'avant où je pouvais ingurgiter 100 gr de fromage et un paquet de chips en rentrant du boulot, tout en préparant ma sacro-sainte assiette de pâtes du soir que je mangeais en sus!

Alors voilà, cette phase d'attaque m'a détoxifiée de ma dépendance au gras et au salé (sans parler de l'alcool). Pour celles qui s'inquiéter de me voir renoncer aux sorties, j'ai vu des amis tous les jours mais pour d'autres activités que l'apéro sans fin: ciné, pause en terrasse avec une eau minérale bien fraîche, passage éclair dans un vernissage (sans m'éterniser au bar et partir avec les derniers fêtards! eh oui, j'ai de sacrées mauvaises habitudes). Je me suis préparé mes déjeuners pour le bureau tous les jours et j'ai emporté mon repas les deux fois où j'étais loin, pour le shooting hier et le week-end dernier à une fête de famille dont le menu était paella et sangria! J'ai pris du plaisir à me composer des assiettes gaies et appétissantes, jugez plutôt sur les photos qui suivent. J'ai perdu un kilo de plus et beaucoup de centimètres en zone critique (6 aux hanches et 6 au nombril, 2 aux cuisses), et je suis sereine pour affronter la suite qui sera beaucoup moins restrictive... A la semaine prochaine!

Mon petit-déjeuner jambon-avocat, un fruit  choix, du thé noir.




Pour chaque repas, il y a trois variantes possibles, midi et soir, qu'on peut intervertir, donc 6 types de repas. note: Ce programme a été défini selon mes besoins après une prise de sang, il ne serait donc pas adapté à quiconque voudrait le copier les yeux fermés. Mon but est juste de vous montrer qu'on peut manger sainement et varié même en suivant un régime très restrictif.
Samedi: asperges au jambon, petite vinaigrette au citron et ciboulette.


Dimanche: tartines de pain de seigle complet bio au fromage frais, salade de fenouil aux cornichons, nectarins. Oui, j'ai droit à du pain de seigle ou du pain suédois Wasa. J'ai aussi droit à des petites pommes de terre avec un oeuf (75 gr, je me réjouissais mais ça fait vraiment pas beaucoup, cf photo d'ouverture)


 Lundi: charbonnade de veau avec gaspacho vert (concombre-melon galia) et cresson.

 Mardi: salade aux germes avec radis et pomme.

 Mercredi: filet de boeuf avec panais vapeur parsemé de rucola hâchée.

 Jeudi: chou chinois poêlé avec champignons de paris et oignon de printemps, magret de canard sans gras.

Vendredi: tartare de saumon aux oignons de printemps, salade de rampon, tomate, avocat.

vendredi 29 juin 2012

Message d'absence du bureau



Désolée, je n'ai pas pu vous relater la suite de mes aventures métabolistiques car j'ai eu la chance de passer la journée sur un shooting beauté rétro à Zurich. Levée à 4h30 mais bien quatre-vingts nouvelles photos avec mon Samsung Galaxy! Je les partagerai quand le shooting sera publié, en septembre... :-(



 En attendant un petit teasing! Et à demain pour le deuxième épisode de MB & me!

lundi 25 juin 2012

Parenthèse enchantée


Un week-end chez ma soeur pour oublier ma vie pas tellement rose en ce moment. Le petit village où elle vit à 1 heure et quart de chez moi semble hors du temps, l'anti Wisteria Lane en quelques sortes...

Il y a partout des petits coins qui donnent envie de s'arrêter et de contempler le temps qui passe...


Les voisines font des concours de rosiers, ça c'est sûr...




De drôles de décos aussi et des tableaux cocasses...




Il y a bien sûr un prince charmant pétrifié...


Des projets qui se concrétisent...


Et des desperate housewives débrouilles qui font salon de coiffure ou manucure à domicile (ben oui, y'a pas de raisons qu'on soit moins soignées à la "ville").



Mais la violence urbaine est aussi arrivée jusqu'ici...






Tout comme l'euphorie footballistique... Mais j'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé de drapeau italien, alors que c'est l'équipe qui va gagner bien sûr!!!





Bref, je me suis évadée 24 heures!

samedi 23 juin 2012

Nous sommes des soeurs jumelles (de BB creams)

 J'aurais aussi pu titrer: BB creams - l'histoire sans fin. Il y a quelque temps, je vous disais que ma favorite était le BB cream d'Estée Lauder. Je l'utilise souvent et on me dit chaque fois que j'ai une mine superbe, une peau parfaite etc... Et ce que j'apprécie le plus en cette période (valable pour toutes les BBcreams), c'est la présence d'un SPF élevé (35), moi qui n'étais pas pour et qui oublie si souvent, et bien ma BB cream m'a sauvé la vie plusieurs fois alors que j'étais prise au piège d'une terrasse ensoleillée non anticipée!!!

J'avais aussi beaucoup entendu parler de celle de Clinique Age Defense qui ne sort que maintenant en Suisse. Je viens de la recevoir et j'ai une bonne nouvelle: c'est kif-kif avec celle de Lauder (en même temps, les deux marques appartiennent au même groupe), sauf que celle de Clinique n'a pas d'odeur, comme toujours dans cette marque hypoallergénique, et elle est un poil moins cher (je checke et vous redis lundi). Donc selon vos préférences, à vous de choisir, moi j'aime bien l'odeur de celle de Lauder mais parfois, quand j'ai déjà mis un soin très parfumé dessous, je ne supporte pas! 

 Voici le swatch avec Lauder tout à gauche et Clinique en version 02 et 01. J'avais choisi la plus claire mais elle est franchement trop claire! Moi qui me prenais pour Blanche-Neige. Du coup j'ai deux tubes Clinique à vous offrir, déjà ouverts mais testés une fois, en teint clair 02 et très clair 01 (formulé en fait pour les peaux asiatiques), envoyez-moi un mail!!!



Deuxième bonne nouvelle du week-end, la BB Cream de Garnier, championne du petit prix toute catégorie, arrive en version sans huile pour les peaux mixtes à grasses. Je n'aimais pas l'aspect "glowy" de la version standard, mais je préfère quand même poudrer celle-ci que la nouvelle version matifiante qui marque quand même beaucoup les ridules quand on a la peau sèche (et plus 20 ans)...



Voici le swatch, la version non grasse à droite est étonnamment plus fluide. Et pour la même teinte, cad peaux claires, elle est vachement claire! Du coup je vous l'offre aussi, donc BB Cream Miracle Skin Perfector de Garnier, pour peaux mixtes à grasse et claires. Ici le SPF n'est "que" de 20 mais c'est déjà pas mal! Le soleil de toute façon, c'est le mal! Bon week-end mes jolies!

vendredi 22 juin 2012

Les régimes font grossir? aussi...

Une dépêche a relancé le sujet la semaine passée: les régimes font grossir. Le Matin dimanche en a fait une grande page que j'ai lue avec attention. Et je vais me mettre d'y ajouter mon grain de sel. Pour être précise, je dirais que les régimes font re-grossir, c'est à dire que ce n'est pas la solution pour des personnes déjà grosses (pardon, j'utilise un terme peu élégant mais c'est la vérité) parce qu'elles ont un problème avec la nourriture que le régime de résout pas. Je ne l'ai pas souvent vu écrit, mais en réalité, C'EST MANGER QUI FAIT GROSSIR!!! Je n'ai quasi jamais fait de régimes. Une fois, Weight Watchers, mais pas très assidûment et avec une perte de poids risible, que j'ai certes repris X 4 mais je ne crois pas que ce soit la faute du régime. Je l'ai souvent écrit, chez les autres, ici: depuis la fin de l'uni, qui remonte pour moi quand même à 14 ans, j'ai pris 22 kilos. Trois tailles, deux bonnets de soutien-gorge, une pointure de chaussure, et une estime de soi souterraine. J'en ai pris 12 rien que la première année, à 25 ans, puis 12 autres 10 ans plus tard, à 35 ans, avec entre deux 10 ans de lamentations et de vaines tentatives pour y remédier. J'ai fait du fitness, du vélo, de l'aquagym, j'ai essayé de raisonner ma façon de m'alimenter, je lis (je les écris même souvent) tous les articles sur la nutrition qui me permettraient de retrouver ma ligne, rien n'y fait. Et le pire, c'est que le chiffre continue à monter sur la balance. Une part d'hérédité, un coup de fourchette vigoureux, et une vie sociale trépidante (apéro ou resto tous les jours, plus les voyages de presse, les fêtes de famille italiennes, et mes propres talents aux fourneaux que j'adore partager...). Voilà le topo.

Il y a quatre mois, je commençais la cure annuelle de crèmes amincissantes avec des bonnes résolutions qui m'ont fait gagner quelques millimètres et quelques grammes. Insuffisant. Alors avant de faire 100 kilos, je tente le tout pour le tout et je vais vous le raconter ici.



Metabolic Balance®, semaine 1

Je ne vais pas m'étendre sur la méthode, vous la découvrirez à travers mon cas! C'est une collègue qui m'en a parlé, j'ai googuélisé, je suis tombée sur des témoignages encourageants et aussi des mises en garde contre l'arnaque. Mais pour moi c'est le moment où jamais alors je me suis dit que j'allais tenter l'expérience. J'ai donc contacté une nutritionniste agréée par la méthode. Lors du premier rendez-vous, elle m'a tout expliqué, histoire de voir si j'étais toujours motivée, car ce n'est pas un régime facile. Mais c'est justement ça qui m'a plu. J'ai besoin d'une sévère correction de ma façon de manger. Quand on me dit que je peux manger de tout mais en faisant un peu de ceci et un peu de cela, ça ne marche pas parce que je me dis "mais, c'est déjà ce que je fais?!". Je tente d'appliquer les recommandations et CA NE MARCHE PAS, évidemment. Ce qui m'a séduite ici, c'est la promesse d'un rééquilibrage du métabolisme, ce qui me fait espérer que sur le long terme, il n'y aura pas de reprise. Donc voilà.

Avec Metabolic Balance®, tout commence par une prise de sang dont les résultats sont envoyés en Allemagne avec le bilan personnel établi par la nutritionniste qui m'a quand même pesée, mesurée et qui m'a posé des questions pendant une heure sur mes habitudes, ma santé, mon historique. Et c'est là que certains tiquent: l'ordinateur central allemand crache un programme personnalisé mais pas tellement explicité. Par exemple pourquoi je peux manger de l'avocat mais pas de carottes? Les fondateurs gardent leur secret. Le fait est que ça fonctionne, sur la base de milliers de dossiers entrés dans la machine (ENIGMA???).

Une semaine plus tard (où je me suis gavée de pâtes et de frites en sachant que je ne pourrai plus y toucher pendant longtemps), j'étais de retour dans le cabinet de ma nouvelle gourou avec une tête d'enterrement. J'ai reçu mon programme, elle surveillait ma réaction, mais je n'avais pas l'impression que ce serait si affreux. Je dois commencer par une phase d'attaque hyper stricte: 2 jours de monodiète où il vaut mieux rester chez soi, puis 14 jours de régime protéines + légumes + fruits + eau. ET BASTA. Je me suis dit, 14 jours, c'est rien, surtout que l'objectif que nous avons défini est très modeste donc tout à fait accessible (-7 kilos, je pèserai toujours trop par rapport à mon idéal mais j'arriverai peut-être à garder ce poids tout à fait sain).

C'était un mercredi. Jeudi et vendredi, je suis allée à Paris pour le boulot comme vous le savez si vous me lisez, et j'ai fait RIPAILLES: foie gras, macarons, vins capiteux. Vendredi soir, dernier repas du condamné, après les chips et les Prince de Lu dans le train, je me suis fait des penne carbonara et j'ai bu une demi-bouteille de rosé. Toute seule. Ce chemin de croix, je le fais seule. J'ai mangé à m'en faire éclater la panse, j'étais limite mal. Et le lendemain matin, sur la balance, le résultat était là, le poids maximal que je fais assez souvent ces derniers mois (je varie sinon à deux kilos près selon ce que je mange).

Samedi. C'est parti pour une journée fruits. Miam, je me fais des assiettes tricolores plutôt avenantes, framboises-kiwi-ananas, pomme-fraises-abricots. Et je bois de l'eau. Je fais mes courses en prévision de la semaine, mon caddie est rempli comme si on avait annoncé la guerre. J'ai peur de manquer! Mon frigo déborde de légumes et de viandes en tout genre en barquettes. J'ai rendez-vous avec une copine pour aller à un festival d'arts graphiques. Je passe chez elle. On boit une carafe d'eau en papotant. On file dans la zone industrielle où a lieu l'événement. Il fait beau, il fait chaud, il y a plein de monde que je connais et tout le monde sirote sa panachée bien fraîche dans la joie et la bonne humeur. Sauf moi! La bière a un effet très relaxant sur moi, dès le premier verre, je me détends, je souris, je parle avec les gens. Là, c'est plutôt la soupe à la grimace, je me sens mal à l'aise et je n'ai qu'une envie, rentrer chez moi! Ca ne va pas être facile.
Dimanche. Je reste enfermée chez moi malgré le beau temps et je mange mon kilo de riz complet. Beurk. Mais j'ai tenu. Deux jours, c'est rien.
Lundi. J'attaque la phase 1 proprement dite, et c'est le casse-tête pour anticiper mes repas que je dois préparer le matin et prendre avec moi. Dur dur, mais il suffit de s'organiser. D'habitude, tous les jours à midi, une collègue dit "j'ai faim, on a va manger où?" et on alterne entre la pizzeria du coin, la cafèt et ses plats 2000 calories ou la boulangerie... Je me suis réveillée à 5h, je me sens à la fois animée d'une énergie extraterrestre et hyper irritable. J'ai envie de hurler sur mes collègues à la moindre contrariété. Pfff, plus que 13 jours.
Je refais des courses le soir et j'étudie plus en profondeur le cahier de recettes que j'ai reçu. Ca me plaît d'être créative dans la restriction, et j'arrive à me faire des repas plutôt sympas. Steack de thon avec wasabi et sauce soja, carpaccio de concombre assaisonné de citron et d'herbette, des fraises pour le dessert, y'a pire non?


Je pèse mes aliments, je compose de belles assiettes, j'essaie de manger calmement en appréciant et franchement, je suis rassasiée, pas du tout frustrée. Bon, je me réveille tous les matins à 5h sans doute à cause de la faim, mais comme un yogi, je me suis conditionnée mentalement et je le vis bien. Le plus dur, c'est socialement. Lundi, une de mes meilleures amies passe le cap de la quarantaine. Elle ne veut rien faire mais on décide d'aller la surprendre à la sortie de son boulot et de la kidnapper pour un apéro. Je bois courageusement mon eau pendant qu'elles enchaînent les mojitos bien frais dans la douce lumière du soleil couchant. Elles ont pris des Tucs et des bretzels pour "faire un fond". Je me dépêche de rentrer car je ne dois pas manger après 21h! Mardi, j'avais un souper à la campagne chez une collègue. J'annule. Mercredi, une autre copine m'invite à un apéro dans son jardin pour son anni. Je renonce, trop dur. Jeudi, c'est la fête de la musique, il y a de l'animation dans ma rue mais je reste chez moi. J'ai même évité le vernissage auquel j'avais promis d'aller en sortant du boulot. Le week-end arrive, j'ai une fête de famille en Valais. Au menu, paella et sangria. J'y vais, j'y vais pas? Mes titis me manquent, et la perspective d'un nouveau week-end sur mon canapé me déprime. Je prendrai mes casse-croûtes, mes bouteilles d'eau (je dois en boire 3 litres par jour) et ma volonté. Je suis une femme nouvelle.
Vendredi. Fin de ma première semaine, je dois me peser. Verdict: moins 3 kilos!!!! Eh oui, y'a pas photo, avec ce que je mange. Une cuillère à soupe d'huile par jour, une tranche de pain de seigle pour tout féculent, pas une goutte d'alcool, pas une pâtisserie, pas de fromage, RIEN. En points WW, je ne vous dis même pas combien ça ferait, c'est tout à fait indécent, alors que je trouvais ce programme si restrictif! Mais je tiens car je sais que c'est seulement 2 semaines, et que j'ai déjà accompli la moitié!

(à suivre désormais tous les vendredis!)

jeudi 21 juin 2012

Mes robes & moi

 Voilà donc ma trouvaille pour coller à la tendance imprimé tropical de la saison. Notez, moi, les tendances, je m'en tape un peu et je fais comme tout le monde, je prends celles qui m'intéressent. En l'occurrence les imprimés hawaïens, je les collectionne depuis bien 8 ans! Mais comme je n'arrête pas de prendre du poids, toutes mes robes patiemment chinées au fil des années sont dans un carton en attendant que je retrouve une silhouette présentable. Donc il me fallait cette année un modèle pas compliqué en taille 44 (46 français, donc). Pas facile de dénicher dans les boutiques en ville des trucs jolis dans cette taille alors oui, je commande beaucoup sur Internet. Mais je ne devrais pas, car c'est à chaque fois la déception... Donc cette robe si jolie sur le mannequin n'est évidemment pas aussi seyante sur bibi, snif. Comme souvent, je vais la garder quand même en essayant de trouver des arrangements parce que les frais de port et la queue à la poste sont rédhibitoires... Je l'ai quand même payée 118 fr et je vais devoir la porter avec un leggins (beaucoup trop courte pour mes cuissots) et une épingle pour maintenir le décolleté (on dirait pas mais c'est une coupe bizarre en V). Et je ne vais même pas faire de la pub pour la marque car j'ai été offusquée par les pratiques de cette entreprise qui m'a envoyé un rappel AVEC AMENDE pour 8 jours de retard, j'avais payé la veille donc le paiement s'est croisé comme on le dit en principe dans la lettre faussement gentille du premier rappel. L'amende était de 8 fr, et sur la facture suivante, donc pour une autre commande vue que j'avais payé la première, il y avait 26 fr d'amende!!!! Ben on peut dire que cette boîte (suisse) a perdu une cliente!!!

 Il faut vraiment que j'arrête de gaspiller mon fric comme ça! C'est pour ça que j'ai résisté à faire péter ma Visa après avoir découvert cette autre marque grâce à ma copine S avec qui je déjeunais l'autre jour et qui avait une robe en vichy noir incroyable. Elle me dit l'avoir achetée à Lyon et me dit "Mais, tu connais pas King Louie? Je crois qu'ils ont un site avec vente on line!". Et merde, me voilà à faire défiler les pages de du webshop (c'est une marque néerlandaise visiblement) avec des dizaines de robes aux motifs les plus délicieux. Pffff. Mais comme il n'y a pas de taille XL, je suis quasi sûre que j'aurais l'air d'un boudin avec... La vérité c'est que si j'avais essayé dans une vraie cabine la plupart des 50 robes qui squattent mon dressing, ben je ne les aurais pas achetées. Fuck!



Par exemple ma dernière déception, la robe porte-feuille de Fleur de Guerre, dont je suis le blog depuis des années. Tellement jolie sur elle et sur moi, comment dire, je ressemble à un rouleau d'été, ou à un rouleau de Sopalin, oui, c'est la réalité. Avec les frais de port exorbitants plus les frais de douane complètement démesurés, j'ai décidé de la garder et d'essayer de la revendre sur ebay mais franchement, je ne peux pas faire ça à une autre fille, ce ne serait pas chrétien. Elle est donc en ce moment en convalescence chez ma copine styliste Anne qui va essayer de la recouper à mes mesures....


Alors est-ce chrétien de me mettre sous le nez (et sous le vôtre aussi du coup, car je partage, moi!), cette nouvelle adresse qui va causer ma perte, celle du site de la marque Shappy Apple (modèle de la photo One for my baby, couleur Spearmint)? Je vous le demande...

Allez, je pose 10 kilos et j'ai le droit de me commander deux nouvelles robes, voire trois! Et demain je vous explique comment je vais faire! Bonne journée!

P.S. à tout hasard si ça intéresse quelqu'un, je vends ce pantalon 40's, taille haute, large, avec double boutonnage, noir, taille XL (44), commandé avec la robe Fleur, et qui est trop grand!!!! 50 fr!


mercredi 20 juin 2012

Ca sent l'été (ou pas?)

Vous avez remarqué? Il a fait beau presque quatre jours! L'été arrive enfin! J'ai toujours de la peine à me mettre en mode été, à adopter des chaussures ouvertes et à me dénuder les bras (mon côté XIXe siècle sans doute), mais s'il y a bien un truc que je ne supporte plus, ce sont mes parfums boisés hivernaux. J'ai envie de monoï, comme tout le monde à en croire les nombreux billets que j'ai lu sur le sujet. Comme je l'ai souvent traité moi-même, je vais plutôt vous parler eaux d'été. Car même si le monoï est une huile miracle à tout faire, je préfère quand même avoir son odeur sans le gras!

Nos voisines françaises ont eu la chance ce printemps de pouvoir acheter, ou du moins sentir, le parfum que Nuxe a sorti à partir de son Huile Prodigieuse. Une merveille, paraît-il. Dommage pour nous, pauvres Suissesses, nous ne l'aurons pas :-( Mais je vous rassure tout de suite, dans la grande famille des parfums qui sentent les vacances et la plage, il y a des tas d'autres cousins et cousines!!! Je ressors les miens chaque année avec bonheur (oui, car je n'arrive jamais à finir un flacon - normal vu que j'en ai au moins 20 d'ouverts en permanence. Voici mon top 5 (pas forcément pas ordre de préférence, je les aime tous):

1) Bronze Goddess de Estée Lauder. La marque que j'aime le moins dans l'absolu mais cette eau d'été est tout simplement divine. Et comme je l'ai portée l'année passée durant mes merveilleuses vacances en Italie, elle me rappellera à jamais cette parenthèse de bonheur.

2) Sweet Sun de Dior Bronze, parce qu'elle se vante elle-même d'être une "eau de bienfait" et c'est vrai, son odeur est un remède à la grisaille (du ciel ou de la vie). J'ai ce flacon aussi depuis une éternité, pardonnez-moi si certains produits cités ici étaient des éditions limitées désormais introuvables...

3) Brasil Dream d'Estée Lauder encore. Ca je suis quasi sûre que c'était un one shot, je l'avais gardé et vu le niveau dans la bouteille, je ne l'ai pas beaucoup mis. Sans doute une odeur que j'apprécie mais qui ne tourne pas très bien sur moi...

4) Escale à Pondichéry, de Dior. La collection des Escales de Dior est un voyage olfactif à chaque fois (celle de cette année est divine également, Escale à Paraty... c'est au Brésil si jamais vous vous demandez). Mais comme la précédente, elle tourne entêtante sur ma peau alors je l'utilise (très parcimonieusement) comme parfum d'ambiance. Uhhhh, sacrilège!

5) L'Eau Guerlain Homme, parce que les parfums masculins ont cette fraîcheur bienvenue en cette saison et que ceux-ci tournent bien sur ma peau... Tout comme les parfums unisexes, dont l'inégalable Cologne de Mugler que je viens de me racheter à Paris (il est donc tout neuf et je m'en suis déjà copieusement aspergée)...

Et vous, vous portez quoi en été? Vous aimez sentir l'odeur des vacances sur vous ou c'est trop cruel quand on est coincées en ville?!!!

(Et demain, je vous parle de la robe qui sert de tapis à ma petite sélection et de pourquoi je n'achèterai plus de fringues sur Internet - cause toujours Polly Frenetic shopper...)

mardi 19 juin 2012

Ahhhh, l'amour!


Depuis le temps que je fais ce métier (10 ans au bas mot!), je suis à chaque fois épatée par le créativité dont font preuve les départements "comm" pour scénariser leurs grands lancements de produits. Surtout dans la beauté. Tout n'est que paillettes, rêveries et démesure. Alors voilà quelques polaroïds de mon dernier voyage à Paris, en espérant ne pas trop dévoiler du nouveau jus tout doux qui arrivera en parfumerie fin août début septembre...

Teasing...


Comme vous l'avez deviné, le thème (éternel), c'est l'amour, la déclaration. J'ai reçu durant mon bref séjour des petits mots qui faisaient comme un jeu de piste et franchement, c'était difficile car je traverse une période tumultueuse de ce côté-là. Alors les fleurs et tout le tsoin-stoin, c'était un peu too much...




En roulant de la gare à l'hôtel en taxi, je suis passée à côté du Pont des Arts, où les amoureux viennent accrocher un cadenas pour symboliser leur attachement, et je me suis demandée si un jour je cèderai au rituel, j'en ai même eu cruellement envie... Et voilà que 4h plus tard, lors de la présentation, on m'a donné un cadenas, une clé et un bristol pour y accrocher le lieu de ma plus belle rencontre...


 Les gens ont fait beaucoup d'humour (hum hum pas toujours très fin). 




J'avais pas du tout envie d'y penser mais j'avais pas le choix, alors j'ai griffonné un truc qui a laissé mes collègues perplexes et je me suis enfuie!


Pour le dîner ensuite, nous sommes allées à Montmartre dans un hôtel particulier tout à fait charmant, la campagne à la ville, avec ses petits habitants.



On nous avait dit de ne pas mettre de talons aiguilles à cause du jardin!  


Dîner somptueux dans un petit salon avec un bar qui m'a plu! 


Sinon ben l'hôtel où je logeais près de la place Vendôme était chouette, très business avec d'autres entreprises en réunion bien plus rock'n'roll!


Heureusement il y avait du Pimm's au bar, je n'étais pas trop dépaysée, et derrière moi, il y avait Grégory Cuilleron (de Top Chef) qui prenait aussi l'apéro avec une amie!