samedi 28 juillet 2012

Ras les soldes


Après les quelques kilos que j'ai perdus, je retrouve le plaisir de porter certains vêtements qui boudaient au fond de l'armoire. Pas de quoi refaire ma garde-robe, j'ai des vêtements dans toutes les tailles vu que j'en prends une chaque 5 ans.... Je suis quand même allée faire un tour en ville hier après-midi pour zieuter les fins de soldes vu que j'en ai pas profité cette année. Et je me suis rappelée pourquoi: c'est vraiment honteux ces kilos de fripes made in (pays du tiers monde au choix), mal coupées, dépareillées et j'en passe. Pouah! J'ai de toutes façons tout ce qu'il faut dans mes placards et même plus... N'empêche, j'ai quand même craqué pour ces deux cardigans rayés à H&M (10 CHF), auxquels j'ai rajouté une fleur pour les cheveux en prévision du festival la semaine prochaine, et un joli soutien-gorge très frais blanc à pois qui n'était pas tout à fait ma taille et devinez-quoi, il ne me va pas bien sûr.... Raaaaah, là là, incorrigible! Je peux rajouter encore pour m'autoflageller que les deux paires de chaussures bon marché que je me suis achetées cette saison ont la semelle encore vierge, par contre les Papilio de Birkenstock et les Camper ne me quittent pas (quand on a des pieds d'handicapée, on n'a pas une grande marge de manoeuvre...). Tout ceci me sert de tests avant de faire ma valise, car je ne voudrais pas zapper la bonne nouvelle de la semaine... Si tout va bien, dans une semaine comme aujourd'hui, je suis au bord de l'Adriatique en train de siroter une Bicicletta en écoutant du rockabilly... Eh oui, tout arrive! A suivre...

vendredi 27 juillet 2012

Un samedi après-midi à Evian


Comme annoncé, pas de billet régime aujourd'hui, c'est la routine désormais, j'ai encore perdu quelques centaines de gramme tout en reprenant une vie normale, je suis HEU-REUSE. Passons à autre chose, merde, c'est l'été et miracle, il fait beau! Si comme moi vous n'êtes pas encore parties en vacances, je vous propose une petite escapade à Evian-les-bains, juste de l'autre côté du lac.

C'est vraiment l'excursion à laquelle on ne pense pas forcément et qui dépayse pour quelque chose comme 16 fr. Prendre la CGN, c'est déjà les vacances, on voit Lausanne s'éloigner, on a une perspective sur la ville qu'on n'a rarement, à part quand on loue un pédalo à Vidy! Et puis il y a le Capitaine avec sa casquette, on a l'impression de rejoindre la Croisière s'amuse!

 Ensuite à Evian, on grimpe tout de suite vers la rue principale et ses petites boutiques trop choux.  Premier arrêt au numéro 6, chez Des ronds dans l'eau. On y trouve la vaisselle Pip Studio, les produits du Père Pelletier, des bougies Avoca (à la figue), des petits cadeaux pour enfants, des sacs et accessoires trop mimis. J'ai craqué, bien sûr...



Arrêt obligatoire également au Lutin Gourmand, rue Nationale 27, avec ses boîtes de biscuits des Alpes avec un téléphérique vintage peint dessus, ses sardines millésimées, ses sirops Barbapapa en bouteilles ventrues, sa bière locale et sa collection de mélanges pour riz au lait à tomber, pomme-spéculoos, chocolat-caramel au beurre salé, violette-fruits rouges...


Un poil plus loin, un magasin de déco avec des vieilles plaques émaillées sur le thème du surf, J'AIME! Mais je résiste, j'en ai une quinzaine déjà chez moi et pas assez de portes et de murs pour les afficher!!! Plusieurs magasins design très jolis dont je n'ai pas retenu le nom.


 Pause déjeuner conseillée au Muratore, place Jean Bernex, un peu moins boui-boui que les autres, j'y ai mangé un excellent tartare de féra... Des petites épiceries le long de cette artère centrale proposent des spécialités régionales surprenantes, comme ces miches à 25 euros le kilo, j'en pleure encore de rire! Il y a un Marionnaud et une boutique de senteurs de Provence avec du savon d'Alep et les produits l'Occitane.



Sinon tout au bout, il y a un supermarché pour faire ses courses françaises, plus de choix et moins cher, quand on sature de Migros et Coop! Et on en profite pour acheter le Elle, 2 euros au lieu de 4 fr 50 (la plupart des magazines people sont 1 euro). Non franchement, c'est vraiment le pied cette petite balade et Evian est pleine de surprises, comme cette fresque trompe l'oeil au hasard d'un escalier...

Bon week-end, ladies! 

vendredi 20 juillet 2012

Les régimes, c'est pour la vie (Metabolic Balance, épisode 5)


Vous en avez marre des photos de bouffe? Moi aussi! Je pense que c'est le dernier billet que j'écris sur mon programme de nutrition Metabolic Balance (je ne dis pas régime parce que ça fait grincer des dents certaines d'entre vous, mais je le laisse dans le titre parce que ça booste mes visites :-)) Cela fait cinq semaines maintenant que je suis ce programme, j'ai perdu presque 6 kilos et les deux derniers seront les plus difficiles. Les pertes se comptent en grammes maintenant, gentiment mais sûrement, je vais y arriver et surtout m'y maintenir grâce à des nouveaux réflexes que j'ai acquis à vie. Car c'est ce que je martèle depuis le début, on ne peut pas conserver un poids normal et sain sans renoncer à certaines mauvaises habitudes dont on n'a même plus conscience.



Chez moi, j'ai pris l'habitude de me cuisiner des assiettes dont la moitié est constituée de légumes complétés d'une belle portion de protéines, environ 130 gr. Je fais mes courses plus souvent pour avoir des produits frais et varier les plaisirs, car cela doit rester du plaisir. Comme je sais que j'ai droit à certains extras, je ne suis pas du tout frustrée. Lors de ma dernière séance avec ma nutritionniste, je lui disais que j'avais dû renoncer à 90% des choses que je mangeais auparavant. Elle m'a demandé d'en faire la liste et c'est assez édifiant tout ce que j'avais l'habitude de manger quotidiennement: chips, salami, pâté en croûte, junk food, boissons du Starbucks, viennoiseries, long drinks, plats super riches le soir (gratins de pâtes, risotto, mets au fromage...). Y'a pas photo, encore une fois, c'était un suicide diététique!



A moi les steaks de boeuf tendres et juteux, les curry de tofu et légumes, les omelettes aux champignons, les poêlées de crevettes aux légumes thaï, les tartares de thon et de saumon, les belles salades agrémentées de pousses germées et d'herbettes fraîches. Le plus difficile reste à l'extérieur. Dimanche passé, j'ai utilisé mon premier joker pour manger dans un très bon restaurant italien . J'ai opté pour les spaghetti aux vongoles et une salade mêlée, avec une bouteille de Nero d'Avola (c'était soirée joker, je vous rappelle). Pas de dessert, pas de digestif, mais quand même un petit Martini rouge pour l'apéro. Rien de bien méchant et un indice de satisfaction de 10/10!




Ca s'est compliqué trois jours plus tard avec Paléo.Une rencontre imprévue avant même d'entrer sur le site qui s'est traduit par un apéro hardcore au camping. Metabolic Balance vs Dôle Blanche, c'est le rosé qui a gagné. Le verre qui se remplit comme par magie chaque 5 minutes jusqu'à en perdre le compte, sans parler des Flammenkueche qui sont apparues également par magie sous mon nez. Le reste de la soirée n'a été qu'une succession d'erreurs avec un indice de satisfaction assez faible au final et un verdict sur la balance ce matin assez cinglant. Mais je ne me laisse pas abattre, j'apprends de mes erreurs et c'est exactement ce que dit ce programme, trouver un équilibre entre plaisir et santé.

La promesse d'une modification du métabolisme est tenue, elle s'opère en 20 jours normalement en travaillant sur l'équilibre acido-basique et l'insuline. Finis ces fameux pic d'insuline qui donnent des fringales à certaines heures, c'est quelque chose que je ne connais plus. Le reste doit se faire dans sa tête avec un mental d'acier pour résister par exemple aux viennoiseries apportées par une collègue qui fête son départ, alors que j'ai déjà pris mon petit-déjeuner et que je n'ai absolument pas faim. En revanche je peux m'offrir une tarte aux abricots si j'en ai envie un jour pour le goûter, sans culpabiliser parce que c'est une fois dans la semaine et que le soir je ferai mon assiette idéale. Il n'y a plus d'interdit, et la nourriture ne doit plus être considérée comme un réconfort, une tentation diabolique, un ennemi... Je crois que j'ai pigé et que j'ai gagné. Oui, je me sens beaucoup mieux, libérée de cette fatalité qui me faisait m'empâter d'année en année. Je pense m'être réconciliée avec mon corps et avec la nourriture, je me suis reconnectée à mes sensations, n'est-ce pas ce que prône le pape Zermati (dont le livre inachevé est toujours sur ma table de nuit)? J'y suis arrivée aussi, par un autre chemin, mais le résultat est le même.

Merci en tout cas pour tous vos messages, tendres ou plus durs, c'est le jeu quand on décide de rendre public son intimité... même si ce ne sont que des morceaux choisis!

Bon week-end, profitez de la vie!

mercredi 18 juillet 2012

Un mascara pour les cils du bas, non mais franchement...?

On me le reproche parfois, mais c'est une réalité: je suis une fille assez négative. Aussi quand on me présente des nouveautés révolutionnaires, je n'y crois pas beaucoup. C'est comme avec les gens, je commence souvent par être méfiante, car je trouve plus cool d'être surprise en bien plutôt que de tomber de haut. Quand on m'a parlé du nouveau "Mascara pour les cils inférieurs" de Clinique, évidemment que j'ai souri en me disant "la bonne blague"... Quelques camarades du monde de la beauté m'ont dit "Non mais essaie-le, c'est vraiment génial". Je l'ai essayé.... et non, franchement, je ne vois pas l'intérêt (ha ha, vous croyiez que j'allais dire "oui, en fait c'est bluffant", eh bien non!). Ce mini flacon est vraiment un gadget, j'avais l'impression d'avoir un accessoire pour poupée ou pour la tête à coiffer de ma nièce (j'en avais une aussi quand j'étais petite que je maquillais outrageusement après que ses cheveux aient virés aux dreadlocks). La brosse minuscule semble certes une prouesse technologique et je me disais qu'à la limite, je pourrais l'utiliser comme mascara d'appoint en vadrouille mais non, c'est impossible de maquille les cils du haut, et l'effet sur les cils du bas fait quand même vachement pattes de mouche... A la limite pour une soirée Cosplay, je sais pas, mais non, là je passe mon tour, désolée!

dimanche 15 juillet 2012

Qu'est-ce qui fait l'été?



Je vais vous le dire franchement: je passe un sale été. Ce n'est pas le premier, ni le dernier sans doute, mais là, j'accumule les revers de fortune (la faute à Saturne en carré avec mon Soleil natal qui me met de sacrés bâtons dans les roues). Le dernier est arrivé hier dans ma boîte aux lettres: mon dossier en retour pour l'appart de mes rêves pour lequel j'étais prête à beaucoup de sacrifices et qui m'est passé sous le nez alors que l'affaire semblait dans le sac. Bref, ça ne sert à rien d'y repenser encore et encore, je n'avais pas une grande marge de manoeuvre et c'est ainsi, voilà. Je n'ai pas réservé de vacances parce que je pensais déménager, au lieu de ça je vais passer deux semaines à regarder le plafond dans mon appart sans balcon et son soleil. Super. J'essaie de me raccrocher aux choses que j'aime. Et l'arrivée dans mon courrier au boulot du dernier Elizabeth George (qui ne paraîtra qu'en octobre) m'a presque réconciliée avec la vie! Je l'ai mis sur ma pile de polars préparée pour l'été, ce sera ma prochaine lecture, dès que j'aurais fini de regarder cette putain de série qui m'a complètement scotchée: Revenge! Découvrez le trailer là, c'est de la balle!

Ensuite, ben j'ai craqué assez vite pour les fringues, malgré mes promesses. En passant à la boutique Laboratoire, je me suis offerte une blouse à carreau et une jupe en jeans avec bordure en tissu vichy et fleurs de la collection Rebel Rebel, pour fêter mes kilos envolés. Je fais encore un poids largement supérieur à ce qui pourrait paraître décent mais c'est marrant comme tout est relatif: après avec atteint un chiffre record, celui-ci me paraît merveilleux et je suis toute contente de rentrer dans du... 42! Je suis bien humble, n'est-ce pas, mais ne serait-ce pas la clé du bonheur? Accepter ce qu'on est et ce qu'on a? C'est ce que je suis en train d'apprendre, au cours de ces semaines désespérément ternes...

Quatre produits tendrement verts travaillent aussi à adoucir mon quotidien. La délicate senteur de Cologne de Mugler que j'ai déjà présentée, comme ma crème radieuse à l'huile essentielle et eau d'angélique bio, de L'Occitane. Je prends particulièrement soin de ma peau pendant ce régime parce qu'à mon âge, on dit qu'il faut choisir entre le visage et les fesses, et certaines personne m'ont déjà fait remarquer que cela se voyait beaucoup à mes joues creusées que j'avais maigri. Noooooon, c'est justement ce que je ne voulais pas! Je me tartine donc avidement de sérums, crèmes de jour et autres élixirs réparateurs de nuit! J'ai aussi ouvert un nouveau tube de crème pour les mains que je gardais précieusement dans ma réserve de cosmétiques, aux herbes secrètes de La Bastidiane (chez Marionnaud). Ca sent le foin  et les sentiers bordés de petites fleurs, c'est un délice! A l'huile d'olive AOC de Provence, huile essentielle de romarin, extrait de calendula, d'argousier et de mimosa! On se croirait dans le Var! Je prends soin de mes mains donc et aussi de mes pieds avec cette huile de bain lactée Dr. Pierre Ricaud qui prépare à la pédicure, indispensable quand on marche pieds nus toute la journée comme moi (pas dans la rue, hein, je ne suis pas une hippie, mais chez moi et au job, c'est bare foot all the time!)


Et comme je ne partirai pas en vacances cette année, je me console avec les cadeaux que mes amis me ramènent de leurs voyages fantastiques... Du Japon, merci à S. et à O. qui ne se connaissent pas mais me connaissent bien, moi! Kawaï!

Et merci aussi à M. pour ce ravissant cupcake-boîte à secrets, qui a traversé les océans tout coincé dans ses bagages pour arriver du Vietnam chez moi, où il est bien sûr complètement raccord avec toute la déco!


vendredi 13 juillet 2012

Metabolic Balance ®, semaine 4: la fin des haricots

 Je vous ai laissées vendredi dernier avant mon premier apéro autorisé. Je l'ai savouré, c'était vraiment bien. Ma copine L. a vraiment été adorable, elle avait acheté une petite bouteille (3,7 dl) pour que je ne sois pas tentée et elle avait préparé des trucs que je peux manger (melon et jambon, soupe froide de concombre à la feta), c'était juste PARFAIT! C'est clair que j'ai droit à "un verre, voire un et demi" dixit ma nutritionniste mais je me sens obligée d'adapter ces mesures à mes gènes valaisans, = 2 bons gros verre. Et c'est le début de la fin. Dès que je sens que la corde se détend, je n'ai plus aucune retenue. J'ai cru limiter les dégâts, mais le vers était dans la pomme... Je m'étais dit que ce serait ma seule sortie alcoolisée du week-end, mais le lendemain, quand mon autre copine L me propose un apéro en vitesse en fin d'après-midi, j'ai dit oui, trop contente! Je me suis autorisée un verre de rosé, et quand elle en a commandé un deuxième, j'ai suivi, et j'ai même mangé 5 ou 6 biscuits apéritif... Grrr.

 J'ai essayé de garder les mêmes principes pour le manger, mais en me permettant de dire oui quand on me propose un resto pour le déjeuner, ca fait quatre semaines que je mange mes tambouilles en Tupperware! J'ai reçu la semaine passée une liste légèrement augmentée des aliments autorisés, mais j'ai cru comprendre que ma nutritionniste m'autorisait à m'en éloigner considérablement pour manger des légumes et fruits de saison. Courgettes et framboises ont donc rejoint mon garde-manger, mais quand est-il des noix de Saint-Jacques? Qu'importe, j'en avais envie donc voici mes Saint-Jacques poêlées sur lit de céleri au curry! Mmmmh. La vérité, c'est que cette semaine, j'ai fait n'importe quoi!
Lundi, j'étais tellement déprimée que je me suis tapée un paquet de chips en rentrant du boulot. Un petit Walkers salt & vinegar qui traînait dans ma boîte à pain depuis Londres, donc depuis avril... J'ai regardé le nombre de calories pour ces pauvres 50 gr de pommes de terre à peine graisseuses, 200 et quelques, la moitié d'un pain au chocolat. Merde, ça fait quatre semaines que je n'ai pas mangé de pâtes, pas bu une bière, pas savouré une seule pâtisserie... Bref.
Mardi, pour déjeuner, on voulait se faire des sushis dans le parc avec ma copine T. J'avais repéré au take away des sashimis avec salade de concombres et crevettes, tout à fait dans mon plan. Las, il ne faisait pas beau alors on est allé au  resto, et j'ai craqué devant la photo de l'énorme bateau de sushis et sashimis. On a fait pété. La nutritionniste avait dit "ok pour un peu de riz mais préférez quand même les sashimis et ne prenez aucun féculent au repas suivant". Ok ok, mais le lendemain sur la balance, j'avais repris 300 gr. Hé oui, j'ai fait l'erreur de me peser en milieu de semaine car je devais partir deux jours en reportage au Locle, et je ne voyais pas comment j'allais gérer mes repas à l'extérieur avec bien peu de liberté...


 J'ai essayé de faire au mieux, je me suis privée d'un tas de choses. Le midi, la guide m'a emmenée dans un resto incroyable tout décoré vintage comme j'aime et tenus par un couple adorable, le Lux. Hélas dans les trois plats du jour concoctés avec amour par la patronne, je ne pouvais grosso modo rien manger. J'ai pris le jambon madère, j'ai laissé la purée et demandé plus de courgettes, mais ce n'était pas du tout réglementaire comme menu. Les deux autres, on en parle même pas, la grande salade (avec pâtes, cervelas et fromage) et la quiche provençale (pâte feuilletée, no way) sont restée des mots sur une ardoise... J'ai bu de l'eau, mais impossible de boire les doses recommandées (même si je n'ai plus besoin de boire trois litres comme dans la phase d'attaque) puisque je ne pouvais pas me permettre d'aller aux toilettes chaque demi-heure alors qu'on avait un programme marathon de visites... 

Mais le pire, ce fut le soir, chez Sandro, un restaurant italien de qualité, avec une carte à se rouler par terre, entre les pâtes et les viandes en sauce... J'ai pris la seule chose que je pouvais, le carpaccio de boeuf avec une salade mêlée, et je me suis autorisée un petit verre de Primitivo. Mais comme la boîte de Pandore était ouverte, j'ai commencé par un campari-orange pour me remettre de cette journée intense... Aïe aïe aïe la culpabilité... 

 Au petit-déjeuner le lendemain, j'ai pris un peu de pain complet (beaucoup en fait), du fromage, du jambon paysan et un oeuf à la coque, accompagné d'une nectarine. Les proportions n'étaient pas justes mais j'ai fait au mieux. J'ai terminé le tour des bonnes adresses que je devais photographier en ville et me suis dépêchée de rentrer vers mon foyer pour refaire des courses "corporate" et me préparer un dîner et un souper corrects. Mais j'étais sûre que le verdict sur la balance ce matin serait sans appel, défaitiste que je suis. Je tournais déjà dans ma tête le titre qui traduirait le mieux cette étape difficile dans un régime où malgré les privations, on ne perd plus rien... Eh bien non, le vendredi 13 me porte chance puisque j'ai quand même perdu 400 gr par rapport à vendredi dernier!!! Je jubile et entame ma cinquième semaine le coeur léger, décidée à utiliser mon premier joker pour manger un bon plat de pâtes dans un restaurant italien ce week-end. Avec un verre de vin, même trois!



 En primeur quelques photos du Locle, qui est une cité vraiment sympa, avec des petits détails pittoresques à chaque coin de rue et la nature à 2 minutes du centre-ville! Je vous fais un report très vite!

mardi 10 juillet 2012

Il y a 10 ans dans Cosmopolitain (revue de presse 00's)

 (je garde, je jette..)

A peine moins décalées, les années 2000 nous paraissent proches mais il s'en est passé des choses ces douze dernières années... La généralisation de la médecine esthétique, des tattoos, la prise de conscience de la surconsommation, les compagnies low cost, toutes les séries TV en streaming, l'avènement des réseaux sociaux (pourrait-on vivre sans aujourd'hui, me demandais-je hier en regardant les gens dans la rue à la sortie du travail, qui ont tous une double vie sur Facebook, double pas au sens de fourbe mais bien de dédoublée!). Pour moi, les années 2000, c'est aussi l'entrée dans la vie active et l'arrivée d'un salaire tous les mois sur mon compte. Cela m'a permis (une fois que j'ai eu remboursé mes études!) de me payer à peu près tout ce que je voulais, donc à devenir un peu plus blasée devant les pages glacées des magazines (pas de malentendu, je suis pas Crésus, j'ai juste le pouvoir d'achat d'une trentenaire de la classe moyenne... rien à voir avec Emily Thorne de Revenge!!!).


2001: La question de société du moment: le célibat est-il glamour? ce n'est plus une infamie en tout cas!


 avril 2002, il y a 10 ans, les premières couvertures de Julie Ordon, notre top model nationale...

 Beckham avant les tattoos


Nicole avant le Botox

Katie avant Tom

Carla avant Nicolas


Le dernier cri en matière d'ordinateur!


2005: un journaliste faussement visionnaire qui doit encore s'en mordre les doigts!

 Des parfums lancés à grand coup de campagnes publicitaires aujourd'hui disparus du marché.

 Des parfums de créateur aujourd'hui disparu (RIP)


 Des questions existentielles...


Et l'apparition d'une nouvelle classe socio-professionnelle: les bobos (septembre 2000 déjà) ...

Alors, vous sentez-vous bobo en 2012? êtes-vous plutôt MAC ou PC? Le string est-il complètement 2000? Qu'est-ce qui vous le plus plu dans la dernière décennie???

dimanche 8 juillet 2012

Revue de presse 90's


 J'espère bientôt quitter l'appartement où je vis depuis 12 ans. J'y ai accumulé pas mal de chenis, j'ai des tonnes de livres, de disques, de BD, de DVD mais surtout, de magazines. Je plaide coupable, j'adore ça et j'ai presque une excuse puisque c'est mon métier d'écrire. Surtout je suis une incorrigible nostalgique, et rien ne me fait plus voyager que de me plonger dans mes vieux 20 ans ou Vital, des titres aujourd'hui disparus (enfin 20 ans est revenu mais rien à voir avec l'esprit 2e degré qui le caractérisait à l'époque...). Ca fait tout drôle de voir la tronche des gens il y a (ouch) 20 ans et les préoccupations de l'époque. En tant que sociologue (oui, c'est ma formation première), ces articles font office de matériel de recherche! On commence avec mon plus vieux Vital, de septembre 1992...


Thierry Ardisson était quasi un inconnu


 L'écologie était déjà une préoccupation y compris dans le ménage

 C'était déjà la crise aussi (une autre)


On parlait déjà de la chrononutrition, LE régime 2012, mais cela ne s'appelait pas comme ça!
Les mecs du moment, trop choux: 

 Vincent Cassel avant Monica.

 Leonardo DiCaprio avant Titanic.

1995: Johnny Depp était un minet qui n'était pas encore avec Vanessa Paradis (elle-même toute biquette)


Je les aimais déjà en 1995: Jon Bon Jovi et Chris Isaak!




Nescafé réinventait la pub avec son feuilleton autour du couple divorcé (1996)


Le Sida avant les trithérapies.


Frédéric Beigbeder tenait une chronique tiédasse dans 20 ans et n'était pas encore connu en dehors de Paris (1996)

  L'accessoire de l'été 1996: le serre-tête peigne, une horreur!!!!

 Eva Herzigova avait encore des seins (célèbres seins)

 

 Mais surtout, surtout, surtout, Elvis était immortel et le rétro 50's était déjà à la mode!



Dans le prochain épisode, les 00's!