mercredi 28 mars 2012

Retour vers le futur (des soins plus glamour)

Avec l'arrivée des beaux jours, je me suis lassée de mes pommades pour le visage bien grasses pour l'hiver et au fil des présentations des nouveautés en soins, j'ai fait mon petit marché. Trois pots m'ont fait de l'oeil et le choix a été difficile car tous avaient leurs arguments. Le nouveau soin d'Estée Lauder d'abord, Revitalizing Supreme crème globale anti-âge. Il n'est pas comme les autres soins Lauder que je n'ai jamais particulièrement aimés, trop américains, trop parfumés, trop chers, trop compliqués (leur routine en layering est insupportable, il faut mettre une lotion prép, un sérum, un soin, un surfaçant, bof bof, très peu pour moi!). Celui ci a été pensé par des Européennes pour les Européennes, comme c'est la grande mode en ce moment, on consulte la clientèle pour lui concocter le produit dont elle rêve. Et c'est pas mal. Pas de SPF (marrant aussi comme cette mode à changé), un parfum léger et une action globale qui permet de limiter le nombre de produits à appliquer. Je le trouve un peu trop siliconé dans sa texture mais franchement, ça roule et le prix n'est pas si cher pour du Lauder (prix de vente conseillé 124 fr).


Allons-y crescendo avec la dernière mouture de Bio-Performance de Shiseido, Crème super revitalisante absolue. Là, on touche à la perfection question parfumage, texture, confort sur la peau, l'essayer c'est l'adopter. Il y a en plus des années de recherche derrière, des dizaines de brevets et une formule sans cesse améliorée pour ce produit phare de la marque lancé pour la première fois il y a 24 ans. Je l'aurais bien gardé si ma maman ne me l'avait pas piqué! Prix de vente conseillé 140 fr.


Du coup, c'est celui-là que j'utilise tous les matins depuis quelques jours, un best-seller aussi, celui de Helena Rubinstein, Prodigy, concentré rajeunissant intense d'exception, dont la formule a également été améliorée. C'est l'odeur que je préfère, poudrée comme à l'ancienne, la texture est parfaite pour moi, ni trop riche, ni trop légère, et la technologie de bio-sève encapsulée a fait ses preuves depuis 10 ans. Et je suis bien contente de l'avoir reçue à l'issue de la présentation des nouveautés de printemps Biotherm (une crème minceur aux algues qui m'a l'air des plus fréquentables et une nouvelle Eau Océane qui fleure bon la promenade au bord de l'Atlantique... mais je m'éloigne du sujet!) Donc ce petit bijou de la cosmétique se vend quand même à 253 fr! J'avoue, c'est cher, mais je comprends le plaisir que l'on a à se payer un soin d'exception de temps en temps, j'ai vraiment eu un monstre plaisir à tester ces produits après des mois de pommades bio pas très glamour, quoi qu'on en disent...

lundi 26 mars 2012

Kibio, où comment je fais une infidélité à ma savonnette

Vous allez rire, mais mon principal problème, c'est que je n'use pas assez vite mes pots de crème pour pouvoir garder le rythme et tester encore et toujours les nouveautés du moment. Pour la douche par exemple, je suis passée au savon depuis longtemps. Avec une fleur en tulle pour faire mousser, un pain dure des mois, sans déconner! Surtout que comme c'est lassant, j'en ai 2 ou 3 pour pouvoir varier les senteurs, alors il me faut attendre des plombes pour avec du renouveau au bord de ma baignoire (soupir de la fille qui a des problèmes existentiels monstrueux).

Alors là, j'ai craqué pour les nouveaux gels douches Kibio aux senteurs délicates et aux ingrédients irréprochables. Ici, c'est Nectar du Verger, mon préféré, mais j'aime aussi beaucoup Brassée de Fleurs Blanches, et les deux ont encore un pote qui s'appelle Cocktail d'agrumes, et chacun a une vertu différente (stimulant, réconfortant, régénérant). Merveilleux. Et bio.

Et comme je suis aussi une grande consommatrice de laits et huiles pour le corps, je me mets de côté l'huile Velvet Skin qui sent le bubble gum et qui fera mon bonheur cet été, dès que j'aurais gagné une bataille dans la guerre contre le gras (on se comprend)!

Je reviens vers vous très vite avec des billets "soins", parce que là aussi, j'ai le même problème, une crème de jour me dure des mois, et j'en ai toujours 2-3 d'ouvertes simultanément. Mais là, exit les beurres d'hiver, vive les soins du printemps, légers et performants, avec trois coups de coeur qui placent la barre très haut... A suivre!

vendredi 23 mars 2012

Snow White is coming


Est-ce l'arrivée prochaine et simultanée sur nos écrans de deux adaptations de Blanche-Neige (bande-annonces plus bas), une avec Julia Roberts dans le rôle de la méchante reine (ça lui va bien), l'autre avec Charlize Theron et Kristen Stewart dans une Blanche-Neige évanescente? Voilà Labello qui nous propose en édition limitée deux sticks de beurre de cacao présentés par des petits nains tout choux, dessinés par Elio Fiorrucci. Je craque pour celui à la framboise qui colore discrètement les lèvres, mais le menthe est pas mal, dans le genre Carmex... Encore des baumes à lèvres, je n'arrive plus à suivre! En édition limitée d'avril à août, 3 fr 90.

Ca m'a donnée envie de faire une petite recherche sur le thème nains de jardin parce que c'est très gai et je connais plein de gens qui sont fétichistes des gnomes, synonyme pour moi de bonheur, de parterre fleuri, de printemps...

Trouvés:

ce collier en résine Zoé Bonbon, à commander sur www.olivolga, 42 euros 50
sur amazon, évidemment, tout le merchandising officiel Disney

pas tout a fait gnomesque mais la vaisselle Pip Studio me fait craquer et je suis sûre qu'elle plairait beaucoup à Blanche-Neige (chez Manor et ici)



sur Etsy, des tonnes de robes blanche-neige pour petite fille sur le modèle jaune et bleu du dessin animé et des tonnes de trucs faits main pour petits et grands, amusez-vous à farfouiller! Une bague kawaï, un collier couleur menthe, un miroir de poche, un porte-monnaie d'enfant...





samedi 17 mars 2012

Yummy or not yummy?


Je vous avez promis un suivi de ma cure minceur mais bon, comme vous vous en doutez, les résultats ne sont pas renversants. Mais quand même, j'accuse 600 grammes de moins sur la balance (pas de quoi sabrer le champagne). Par contre, j'ai aussi constaté 2 cm de moins à la taille et 1,5 aux cuisses... ça ne se voit évidemment pas à l'oeil nu et ça ressemble aux stats débiles figurant sur certains emballages. N'empêche, ça m'a encouragé! J'ai appliqué consciencieusement depuis mi-février la crème Vichy sur le ventre et la Garnier sur mes cuisses TOUS LES JOURS (même le dimanche) et j'ai fait les 5 minutes d'exercices préconisés par Vichy 2-3 fois par semaine... Je switche dès ce week-end sur la crème L'Occitane, plus gourmande, et on refait le point dans un mois!

Pour le reste, j'ai tenu 2 semaines en salé au petit-déjeuner et puis je me suis lassée, comme d'hab. Entre les fois où je n'ai absolument rien dans mon frigo, les matins où je suis en retard et ceux où je n'ai pas faim, je n'ai pas réussi à avoir une discipline d'enfer. J'ai bu beaucoup d'alcool, allez savoir pourquoi, et comme d'habitude j'ai mangé tous les jours au restaurant soit le midi, soit le soir, en craquant évidemment sur les plats les plus goûteux et non les plus raisonnables.

Et surtout, mon bonami et moi, on adore faire la cuisine et on est plutôt doués et créatifs. Le week-end dernier, on a fait des GingerDEAD Men pour une fête avec ses amis, le succès total!


Et un soir de la semaine précédente, on s'est essayé à différentes versions du sushi tout aussi élaborées l'une que l'autre, CHIRASHI pour moi et ONIGIRI pour lui. Jugez plutôt!


Yummy yummy, non? Je ne vois vraiment pas comment je ferai pour perdre les 12 kilos qui me pourrissent la vie!

vendredi 16 mars 2012

Manucure Skittles - goûte l'arc-en-ciel

L'autre jour, mon petit frigo rétro encastré dans ma cuisine est tombé en panne. Je l'utilise surtout pour les boissons et les cosmétiques. Mon bonami a halluciné en voyant le nombre de vernis et les a comptés (38). Je me suis dit "c'est le moment idéal pour faire un petit tri". Sauf que je les aime tous, ben ouais, sinon ils ne squatteraient pas mon frigo! Certains sont très vieux (plus de 6 ans je pense) mais bien conservés. J'ai fait un petit swatch (je crois que c'est comme ça qu'on dit en langage blogueuse) sur mes ongles pour voir lesquels j'allais garder et jeter et devinez quoi, j'ai tout gardé! Je suis sortie le soir et je n'ai pas eu le temps de me refaire les ongles dans la même teinte, et comme avec l'âge je me dis de plus en plus "fuck, je m'en fous de ce que les autres vont penser", j'ai oublié et... au moins trois personnes m'ont dit adorer ma manucure improbable!

Voilà les produits rescapés: un violet Bourjois anti-choc qui est quand même devenu un peu trop fluide, difficile à gérer (nécessite plusieurs couches qui ne sèchent jamais), un nouveau Essie mais je pensais que la couleur ne me plairait pas (Too too hot), en fait si, un vieux Bourjois So laque enrichi en vinyle qui n'existe sûrement plus, et le fameux Bourjois 1 seconde (ouh, mais ça fait beaucoup de Bourjois en fait!)


Un jour, une fille m'a dit "ouh, ma pauvre, toi aussi tu as des smarties à la place des ongles?"... Elle voulait dire des petits ongles tout ronds et pas très féminins... Sympa, mais hélas véridique. J'ai décidé de reprendre cet affront et d'en faire un truc joli parce qu'en fait, mes ongles, c'est des Skittles au goût de l'arc-en-ciel, oui madame! Sauf que je n'ai pas trouvé de Skittles... Ca n'existe plus en Suisse? Faut aller à l'American Market (la bonne excuse!). Je me suis donc rabattue sur les mini-Smarties, comme ça, j'ai des provisions pour les pauses gourmandes au bureau ces 6 prochaines semaines!


vendredi 9 mars 2012

11 questions pour en savoir plus sur moi


Je ne l'aurais jamais fait spontanément mais voilà, j'ai été "taggée" et comme je suis bien élevée, je m'acquitte de cette tâche. Aussi parce que j'ai rencontré plusieurs blogueuses suisses ces derniers temps et que j'ai trouvé ça bien agréable de se connaître en vrai. La grande timide que je suis a trouvé plus facile de se créer une seconde identité virtuelle beaucoup plus pétillante, mais l'anonymat a ses limites. J'avoue que ça me dérange à la longue de suivre un blog dont l'auteur se cache derrière un pseudo. Bref, la nouvelle génération de blogueuses est moins farouche et s'expose sans chichis... et c'est tant mieux, un vent de fraîcheur souffle sur la blogosphère romande (elle existe, il y a même un groupe Facebook), merci à Léa et Mélanie notamment à qui je souhaite beaucoup de bonheur avec leur blog. Par contre je ne vais taguer personne car ça me gêne terriblement... Merci à Maman Suisse pour le jeu, dont voici ma participation.

1. Dans quelle région de Suisse habites-tu et depuis combien de temps?
J'habite à Lausanne depuis 14 ans, mais je suis née en Valais où je retourne très souvent.


2. Ton dimanche idéal c’est quoi?
Pyjama, théière, je bouquine jusqu'à midi, puis je blogue, je m'aère un coup (ou pas), je regarde des séries TV sur mon ordi, je prépare une tarte aux pommes et un bon petit plat pour le dimanche soir qui se poursuit devant la télé. Beauf, hein? Mais la semaine, c'est de la folie alors dimanche, c'est day off.



3. Un week end en amoureux à prévoir en Suisse, où irais-tu?
A la montagne, bien sûr, dans mon chalet, où le temps semble s'être arrêté.



4. Tu es plutôt AG, demi-tarif, Mobility ou voiture perso?
J'ai une petite voiture depuis 10 ans mais je l'utilise seulement pour les vacances et les week-ends en Valais... Argh, j'avoue, j'ai même deux voitures, c'est mon bonami qui conduit l'autre car elle est un peu spéciale, et il faut aimer: c'est une Opel Manta de 1977. Ca lui donne l'impression d'être dans Shérif, fais moi peur!!! Sinon, je suis demi-tarif, transports publiques et JE MARCHE autant que je peux (je vais bosser à pied par exemple). J'ai aussi un superbe vélo vintage mais à Lausanne, c'est l'enfer...



5. La Suisse et les montagnes… Ski, snowboard, luge, ski de fond, peau de phoques ou cocooning à la maison?
Je skie avec beaucoup de réticence (je l'ai raconté ici) mais j'adore la sensation d'être au sommet des montagnes (mon côté Capricorne), j'en ai les larmes aux yeux devant la beauté des cimes. Je luge avec ma nièce et après, j'ai bien mérité mes journées de cocooning!



6. La Suisse et les lacs… Bateau, voilier, planche à voile, bronzette à la plage ou piscine?
Je déteste l'eau, mon ex avait un catamaran, source de beaucoup de disputes et de pleurs (pire que le ski, mais non je suis pas une chochotte, si, un peu...) et j'aime pas trop la bronzette, cf mon teint de Blanche-Neige et mes rondeurs non assumées... Mais j'adore me promener au bord du lac, j'ai les larmes aux yeux aussi devant le paysage et chaque fois, je ne peux m'empêcher de dire "quel beau pays, quelle chance nous avons d'y vivre"...



7.La Suisse et le Rösti-Graben: tu parles Suisse-Allemand?
Nein, et je suis allée à Zurich pour la première fois il y a quelques années seulement pour le travail... et j'ai adoré. J'adore mes collègues suisses-allemands, on rigole beaucoup en voyage de presse mais la barrière de la langue me fout la honte: eux parlent très bien le français et moi 2 mots d'allemand... Jamais allée dans les Grisons, jamais à Zermatt, ni Lucerne, ni Interlaken, c'est la honte...



8. Ta prochaine destination voyage plaisir c’est où?
Heu... Tokyo normalement mais j'y crois plus! Après avoir annulé l'an dernier pour cause de réacteur nucléaire en fusion, on avait parlé d'y aller en mai mais bonami n'est pas pressé de réserver et m'a avoué hésiter... à cause de moi. Comme je déteste voyager, il sait que j'y vais seulement pour lui faire plaisir alors vu comme ça... Pourtant je rêve de caresser les daims de Nara, de visiter le musée Ghibli, et de manger tous les jours cette nourriture que j'adore, mais je sais que je n'apprécierai qu'une fois rentrée, en regardant mes photos...



9. Un objet à vendre ou à acheter d’occasion, plutôt Anibis, Ricardo, autre?
J'avais un compte Ricardo mais franchement, c'est difficile de vendre des trucs, je préfère mon réseau perso, un appel sur facebook ou sur le blog et c'est parti, la dernière fois, j'ai tout vendu! Et j'achète très peu d'occasion, étonnant pour une fan de vintage.

10. Ton film Suisse préféré (Si, si, il y en a quelques uns…)?
J'aime beaucoup les filmes d'animation de Claude Barras (Banquise, Sainte-Barbe), j'ai adoré Mein name ist Eugen et aussi ce thriller horrifique suisse réalisé par une femme, Tannöd, La Ferme du crime, de Bettina Oberli.



11.Ton plat Suisse préféré?
La raclette, of course!

dimanche 4 mars 2012

Polly lit (des polars US)

Trois héroïnes américaines ont peuplé mes nuits ses dernières semaines et je ne leur ai dit au revoir qu’à grand regret tant leur vie m’a tenue en haleine. Allons-y crescendo dans le suspens et pas forcément chronologiquement, quoi que.

Emma Graham, 12 ans, vit à Spirit Lake, une petite ville de l’Amérique profonde des années 50. Grande admiratrice de Perry Mason, cette détective en jupette a des activités assez étranges pour une fillette de son âge. Pourquoi ne va-t-elle pas à l’école ? je ne l’ai pas su, peut-être parce que je n’ai pas lu ses précédentes aventures (apparemment, c’est un personnage récurrent des romans de Martha Grimes). Dans Le Mystère de la chambre 51, elle enquête sur un triple meurtre et une histoire d’enlèvement de bébé 20 ans auparavant, sous la couverture de son travail de reporter pour le journal local. Entre deux, elle donne un coup de main à sa mère cuisinière talentueuse dans un petit hôtel familial et prépare des cocktails inventifs pour sa grande tante Aurora Paradise qui vit recluse au dernière étage de l’établissement qui porte son nom. Un passe-temps peu de son âge, sans parler de ses virées en ville et aux alentours pour les besoins de ses recherches, pour lesquelles elle prend le taxi, et ses arrêts au drugstore du coin où elle mange des donuts et des cheesecakes. Le monde vu au travers de ses yeux est ainsi délicieusement imagé et éminemment manichéen. La suivre reconstituer la vie de ses suspects est finalement plus intéressant que l’intrigue elle-même, un rien désuète. J’ai aimé évidemment le portrait de cette société américaine 50’s que je fétichise et la jeune narratrice qui aurait pu être moi.

Le Mystère de la chambre 51, de Martha Grimes, Presses de la Cité, 427 pages.


Un autre roman écrit à la première personne dont on ne saura pas le nom de l’héroïne, ni l’époque où elle vit (années 40 ? 50 ? 60 ?) ni la ville où se déroule l’action (Atlantic City ? Las Végas ? Los Angeles?) malgré de nombreux indices qui font qu’on arrive quand même assez bien à planter le décor. L’héroïne est donc employée de commerce dans une petite entreprise quelconque mais ses talents de comptable habile à falsifier quelques entourloupes la propulsent dans la sphère de Gloria Denton, une femme d’un certain âge, froide et belle, acoquinée à la pègre locale. Elle devient sa pouliche et même plus : l’élève ne tarde pas à dépasser le maître. Une version féminine de l’univers noir de James Ellroy, entre corruption, meurtres sordides et grosses berlines. Megan Abbot a sorti depuis un nouveau livre, Red Room Lounge, qui devrait bientôt rejoindre ce Adieu Gloria dans ma bibliothèque.

Adieu Gloria, de Megan Abbott, éditions Le Masque, 256 pages.


Mary Ann Graves a 19 ans et vit dans l’Illinois en 1846. Son histoire est racontée par son arrière-petite-fille qui a reconstitué le tragique destin de son aïeule grâce aux archives familiales et historiques. Ce récit biographique se dévore comme un polar tant on est pris par les aventures de cette famille de pionniers qui décide, comme tant d’autres à cette époque, de vendre leurs maigres biens et tout quitter pour une vie meilleure sur les terres prometteuses de l’Ouest américain. Partis les poches pleines de pièces et la tête pleine de rêves à la fin du printemps pour un voyage qui devait durer 4 mois, la famille Graves, Franklin, Elizabeth et leurs neuf enfants, a connu la faim, le froid, la maladie, la peur, le désespoir et même pire en traversant une Amérique encore inconnue et inhospitalière à cette époque. Seuls six d’entre eux arrivèrent un an plus tard presque morts en Californie pour témoigner de l’un des épisodes les plus noirs de la conquête de l’Ouest où pour survivre, les rescapés ont été contraint de manger leurs morts. Terrible. Mon livre préféré des trois pour l’originalité du sujet et les frissons que procure les aventures véridiques de ces héros d’un temps pas si lointain.

Ma grand-mère cannibale, deFrance Bequette, éditions Prisma, 192 pages + 4 pages de photos.

vendredi 2 mars 2012

Ablutions et simplicité

Le bain est-il le rituel de beauté le plus essentiel? Il est pratiqué depuis l'Antiquité, les Grecs l'ont généralisé au Ve siècle avant JC, les Romains ont popularisé les thermes et une certaine reine d'Egypte en a fait son secret de beauté le plus célèbre. On le fustige aujourd'hui pour des raisons écologiques et j'avoue que quand j'entends des gens raconter qu'ils prennent un bain par jour, leur manque de conscience environnementale m'agace.

Je me rappelle aussi d'une discussion de fin de soirée où une fille avait choqué l'assemblée en disant que sa plus grande liberté était de ne pas se doucher tous les jours si elle le voulait. Tollé général, héééé, c'est dégueu, comment tu peux, et pour ton entourage, blablabla. Or c'est un trend qui est en train d'enfler du côté des ultra-écologistes: non, il n'est pas obligatoire de se doucher tous jours, c'est notre société qui est devenue d'un hygiénisme exagéré.

J'avoue, parfois, le dimanche, je traîne en pyjama toute la journée et je ne me douche pas. Pareil au chalet où l'eau chaude est rationnée et où si je n'ai rien fait de "salissant", je zappe les grandes eaux pour une toilette sommaire au lavabo. Du coup quand je rentre de mes séjours à la montagne, je prends un bon bain, long et bouillant, bien plus chaud que les 38° max recommandés. Tant pis, c'est mon petit luxe et comme tous les luxes, c'est pas souvent. J'en profite pour faire un gommage, un masque sur le visage et un sur les cheveux, et retrouver des pieds de bébé grâce à la pierre ponce. Et franchement, je ne serai pas étonnée dans les changements qui nous attendent ces prochaines années que le rituel du bain hebdomadaire redevienne la norme en matière d'hygiène. Parce qu'on ne sait pas ce qu'il adviendra quand la planète aura épuisé ses ressources et que les catastrophes auront eu raison de notre mode de vie égoïste. J'y pense à chaque fois que je rejoins mon Valais natal en une heure à peine grâce à ma voiture, et me demande combien de temps ça me prendrait à pied, à cheval ou à vélo! Bref, je m'égare!

Mon dernier top 5 des produits pour le bain remonte à décembre 2009 et déjà à l'époque, certains n'étaient plus disponibles (hé oui, c'est comme ça quand on a tendance à accumuler les choses, je vous ai déjà dit que Dominique Loreau n'était pas mon gourou!). Revoilà donc une petite sélection mise à jour.


1) les produits du Père Pelletier sont à la fois décoratifs et recherchés dans leurs senteurs. En ce moment, je suis adepte de Sous le figuier mais Poudre de riz est un bon choix aussi. Je les commande quand ils sont en promo sur eboutic, jamais vu ailleurs...


2) après le bain moussant, l'autre délice est le bain lacté façon lait d'ânesse. Je suis fan du Bagno Cleopatra de Biokosma, en pot de 150 gr à l'odeur de talc pour bébé qui se décline en crème pour le corps, savon, gel douche etc... On le trouve un peu partout en pharmacie, droguerie et grandes surfaces (Coop, Manor).


3) j'aime aussi l'option sels de bain, dont j'ai appris récemment qu'il fallait les jeter dans l'eau au dernier moment, une fois qu'on est déjà immergée, pour profiter au mieux des huiles essentielles qu'ils contiennent (merci à Alexandra de Fées pour vous). Pour faire local, prenez les Sels des Alpes produits par les salines de Bex, la version Amber Cocoon est un régal, ou ceux de Fées pour vous, justement, à Bulle (vente on line pour les deux).


4) je garde un souvenir ému de l'odeur des chambres aux Fermes de Marie, à Megève, odeur de foin et de grand air, qu'on peut ramener chez soi en achetant bougies et soins parfumés à la mini boutique de l'hôtel, ou en piquant les flacons de la salle de bains (allez, ils sont là pour ça)...


5) dans le genre, je ramène les galets de bain et autres échantillons mis à disposition dans les salles de bains des grands hôtels que j'ai la chance de fréquenter parfois, comme ce sachet du Plaza Athénée qui me permettra un jour de déprime de me replonger dans la magie de ce lieu mythique!

jeudi 1 mars 2012

Bientôt les cerisiers en fleur

Voilà, voilà, je suis de retour! Rien pu écrire (en tout cas publier) parce que j'étais là:

Une petite semaine de pause pour profiter de la neige avant l'arrivée du printemps imminent. Comme d'hab, cela m'a fait un bien fou de me retirer un moment du monde et de savourer un mode de vie beaucoup plus simple. Je vous reparlerai bien sûr de cette sensation au fil de mes prochains posts, car cela me marque profondément!







La température n'était pas aussi glaciale qu'il y a trois semaines mais quand même proche de zéro sur les pistes, de quoi apprécier un bon verre de vin chaud une fois la dernière descente assurée... Mais hier, alors que nous quittions l'azur immaculé valaisan, la radio annonçait le redoux et 10° à 2000 mètres... De quoi donner envie aux tulipes de poindre et aux cerisiers d'éclore. Voici donc une petite ligne de circonstances chez L'Occitane que j'ai aussitôt offert à ma petite nièce chérie qui a des étoiles dans les yeux chaque fois qu'on lui parle de princesses. La princesse ici c'est Hortense de Beauharnais, fille de l'impératrice Joséphine, dont le teint de porcelaine virait au rouge à chaque compliment. Un cerisier a été nommé en son honneur, il pousse dans le Lubéron et tous les produits de cette gamme éphémère en contiennent un extrait.

Cerisier Princesse, eau de toilette 50 ml, 50 fr, crème pour les mains 30 ml, 10 fr, et parfum solide dans sa petite boîte en métal, 10 gr, 12 fr, L'Occitane.