samedi 26 novembre 2011

Joyeux Noël moi!

Dans un mois, c'est Noël, et croyez-le ou pas, j'ai déjà terminé mes achats de cadeaux pour toute ma famille (merci Internet, si vous voulez des conseils, je suis à dispo*). Reste moi... et mes envies sont décuplées à l'approche des Fêtes, allez savoir pourquoi (rien à voir avec le bombardement de catalogues et newsletters ultra ciblés qui me font perdre le sens des réalités...). C'est simple, j'ai envie de tout acheter, des trucs tout bêtes qui me titillent depuis longtemps aux trucs les plus inaccessibles. M'inspirant d'un article du Cosmo de ce mois, voici donc les objets que je convoite (en rêve). On y va crescendo.

1) La palette de fard à paupières Union Jack de Rimmel (6 euros sur Asos)

2) Les boîtes de violettes confites et de langues de chat Demel dans le thème du Noël viennois de Globus (24 fr 90 et 27 fr 90)

3) Les bougies Un week-end à... de Inès de la Fressange, sauf que j'arrive pas à me décider entre Mégève, Toscane et Irlande (42 fr chez Chic Cham)


4) Une tea dress Miss Cherry Pie année 40 (entre 70 et 90 euros sur Etsy)

5) un col en fourrure amovible à porter avec un petit manteau vintage en laine marron ou bleu glacé (148 fr chez Beatrice B)


6) un ensemble de lingerie Zimmerli édition limitée, inspiré d'un modèle des année 20, en Hommage à Pauline Zimmerli Bäurlin, sa fondatrice qui tricotait des chaussettes et des maillots au fin fond de la Suisse il y a 140 ans, maillots portés aujourd'hui par les stars d'Hollywood (environ 125 la culotte, 195 le top bretelle spaghetti, points de vente sur le site)

7) Le dixième tome de la collection Hermessence, Santal Massoia, un boisé comme je les aime, totalement hors de prix (de mémoire entre 200 et 300 fr dans les boutiques Hermes, 170 euros dans leur shop on line)

8) Le mini sac messenger Bally, (795 euros). Le drame, en lisant l'article, je me suis trompée de ligne et je croyais que c'était un See by Chloé à 185 euros, arrrrrrgh. C'est donc le top du top de ma liste, on peut toujours fantasmer, c'est gratuit!


* je lance la bourse aux idées cadeaux dans les commentaires, si vous voulez un conseil pour papa, frérot, nièce ou grand-mère, allez-y!

dimanche 20 novembre 2011

Le défi du lundi: s'il ne devait en rester que deux

Pour la première fois, je participe à un défi car le thème m'a fait tilt... My Beauty nous propose d'élire notre marque préférée. Une seule, pas le droit de tricher, enfin, si, un petit peu, on peut séparer soin et maquillage... C'est une question qu'on me pose souvent, et à laquelle je ne peux répondre, car je teste à peu près TOUT, c'est mon job (hé ouais!). Donc je prends ce défi pour ce qu'il est à mes yeux: un exercice de style. Voilà mon verdict.


Pour le maquillage, je vais dire Benefit. Comme le pressentait ma collègue blogueuse, la marque de San Francisco partait dans les favorites... Pour moi, c'est une évidence vu le ton de mon blog résolument rétro. Je dois dire que c'est l'une des marques qui m'a illico flashée quand j'ai commencé à écrire sur la beauté il y a dix ans maintenant. A l'époque, on ne l'a trouvait pas en Suisse et très peu en Europe, et j'ai passé ma première commande sur leur site américain pour recevoir à prix d'or (je crois que j'ai payé 30 dollars de frais de port, à une époque où le dollar n'était pas aussi avantageux) une petite palette de leurs produits. Il y avait notamment une boîte avec quatre gloss dans des emballages façon truffes au chocolat baptisés Icings, un truc copié 100 fois depuis mais vraiment précurseur à l'époque. J'ai été définitivement séduite par les packagings rétro et décalés, par l'originalité des produits. J'ai dû m'habituer aux odeurs un peu bonbons mais finalement, j'ai aimé aussi, et j'ai continué à me ravitailler régulièrement en produits Benefit au fil des années. Benetint, Dr Feelgood, Bathina, Dandelion, Depuffing action eye gel, High Beam, Bad Gal, j'ai tout testé avec passion et je continue! Les soeurs Ford sont mes amies pour la vie...


La corollaire de ceci c'est que de l'autre côté, j'apprécie la simplicité dans le soin. Je teste tellement de formules que parfois, souvent même, ma peau dit STOP et me fait une méga crise d'allergie. J'aime pas. Et je reviens chaque fois vers cette petite marque chouchou, sûre et performante: Avène... Il y a je crois un produit pour chaque besoin, et certains ont vraiment une efficacité remarquable, ce qui est loin d'être le cas pour beaucoup de marques très chères qui dépensent des millions pour la recherche et la communication mais restent souvent au stade de l'intention pour moi. Chez Avène, le soin contour des yeux est un must, le concentré anti-rides Eluage a une action visible sur les rides, les solaires ont toujours une longueur d'avance sur la concurrence et une politique de prévention avant-gardiste adoptée aujourd'hui par tous. Et la gamme Tolérance Extrême me sauve la vie une fois par année... Dès que ça rougit, ça tiraille, ça picote, les bienfaits de l'eau thermale Avene viennent calmer la crise. Voilà pourquoi si je devais choisir une marque à utiliser pour le reste de ma vie, sur une île déserte ou au sommet d'une montagne, ce serait celle-ci. Pardon pour toutes les autres où j'ai beaucoup d'affinités mais c'est le jeu, il fallait choisir, et choisir, c'est exclure...

Me réjouis de lire vos choix à vous!

vendredi 18 novembre 2011

Piz Buin réédite sa crème historique de 1946

Chouette, il fait beau... Et un peu froid. Ouf, marre des 15 degrés mi-novembre, je veux de la NEIGE, et de la GLACE, et des BLIZZARDS, marre de la disparition des saisons. L'année passée, on a fait de la luge en ville, c'était tant bien! Je veux boire des litres de thé fumant, je veux mettre mon cardigan en pure laine acheté cet été en Irlande, je veux mettre mes Moonboots pour aller boire le vin chaud au village, je veux rentrer et me réchauffer au coin du feu! Je veux chausser les nouveaux skis que j'ai commandé au Père Noël et mettre ma crème solaire Piz Buin Vintage!

Ahhh, encore une jolie boîte qui ravit mes sens et me fait craquer pour un produit peu importe son contenu! On dirait du caviar! Mais la Glacier Cream de Piz Buin est historique. Le fondateur de la marque Franz Greiter est en concurrence pour obtenir le titre d'inventeur du premier filtre solaire. Il l'aurait fait en 1938, donc pas longtemps après Eugène Schueller (le père de Liliane Bettencourt!) et son Ambre Solaire (1935) et pas longtemps avant un Américain qui crée une lotion de protection solaire en 1944 que les soldats américains en poste dans le Pacifique (Pearl Harbour!!!) utilisaient, rachetée par la marque Coppertone. Franz Greiter a fondé la marque Piz Buin en 1946 avec sa femme Margo, esthéticienne. Il est à l'origine de la mesure du SPF, adoptée mondialement en 1962. Sa première crème aurait en fait un Indice de Protection Solaire (SPF en anglais) de... 2! Heureusement, la version 2011 est montée à 30! Le contenu de la boîte n'est pas très généreux, 40 ml, et a une consistance très compacte proche de la cire et très blanche, genre ce que l'on appelait à l'époque "écran total". La formule est sans eau et sans parabène. Le produit fond quand même dans la peau et laisse une odeur assez forte de fleurs sucrées. On aime ou on aime pas! Perso je préfère la Sherpa Tensing mais celle-là est plaisante aussi.
Pour la petite histoire, le Piz Buin est un sommet des Alpes, entre la Suisse et l'Autriche, et c'est là que Franz Greiter aurait attrapé un coup de soleil mémorable qui l'a amené à concevoir son propre moyen de protection. Piz Buin est une marque suisse dont le siège est à Zug mais elle a été rachetée par Johnson & Johnson, d'après les indications au dos de la boîte, qui affiche d'ailleurs un Made in France...

La réédition de la boîte originale Glacier Cream 1946 de Piz Buin est disponible dans le commerce au prix conseillé de 15 fr 90.

dimanche 13 novembre 2011

Deux disques, un livre et deux séries TV

Beau programme pour un dimanche, non? Je suis désolée, je me rends compte que je ne vous parle pas beaucoup de cosmétiques... Faut dire que je suis adepte du maquillage minimaliste, à part mon sacro-saint rouge à lèvres, je suis toujours aussi nulle pour me faire des coiffures de pin-ups et question soin, je suis de plus en plus minimaliste également, adepte du bio et du less is more... Bref, je vous promets tout bientôt un billet cocooning avec plein de produits qui adouciront votre hiver mais pour l'instant, il fait si chaud que j'ai presque envie de ressortir ma panoplie monoï!

Malgré la météo clémente, je suis déjà entrée en mode hibernation. Ne comptez pas sur moi pour me montrer dans les soirées mondaines, je suis plus difficile à avoir que Micheline Calmy Rey (heu, c'est tout ce qui m'est venu comme comparaison). Vendredi, j'ai zappé l'inauguration du prometteur institut Ethnicia, à Lausanne, un concept original de beauté multi ethnique, c'est-à-dire sans segmentation. On peut venir s'y faire dorloter que l'on soit noire, blanche ou jaune, les esthéticiennes maîtrisent tous les types de peaux et de cheveux et le salon propose coiffure, maquillage, soins du visage, soin du corps, amincissement, conseil en image. Vous pouvez lire le portrait de la fondatrice de la chaîne, Hapsatou Sy, dans Femina, une fille venue des banlieues à la tête d'un véritable empire puisque le salon Ethnicia de Lausanne est le 25e franchisé.

Et en ce moment même, je devrais être au charmant thé gourmand organisé par Barbara de la boutique Viva Frida et Erelle, créatrice de Baies d'Erelle, pour présenter leurs collections respectives. Pardon Mesdames, je suis à 100m de vous et incapable de me motiver... Un peu trop fêté le premier anniversaire du Zooburger, qui vous accueille justement cet après-midi peut-être... Next time!


Bref, je préfère bouquiner sous ma couette en écoutant de la musique et quand j'en ai marre, je mate un épisode ou deux de mes séries du moment. Question lecture, le dernier livre que j'ai adoré, c'est la réédition du best-seller des années 50 Rien n'est trop beau, de Rona Jaffé. Toutes les jeunes femmes de l'époque se sont reconnues dans ce portait croisé de cinq employées d'une maison d'édition qui découvrent le monde du travail à Manhattan tout en n'attendant qu'une chose: trouver un mari! Une sorte de Mad Men au féminin et complètement d'époque (le roman est sorti en 58). On se prend particulièrement d'affection pour l'héroïne principale Caroline Bender dans laquelle l'auteure a dû mettre beaucoup d'elle-même puisque le livre est inspiré de sa propre vie. Rona Jaffe a d'ailleurs préfacé cette réédition juste avant de mourir, en 2005.


Question musique, cela fait un moment que j'avais ces disques sous le coude et que je voulais en faire une petite chronique... Ce n'est qu'aujourd'hui en cherchant des infos que j'ai remarqué qu'il s'agissait de la même chanteuse, Brandy Butler, from Philadelphia, Pennsylvania, une vraie chanteuse soul tombée des sixties et de la Motown directement dans la Suisse de 2011! Elle prête donc sa voix au combo zurichois Chamber Soul sur l'album Featurism qui accueille une pelletée d'artistes suisses en invités, dont le quatuor à cordes The Galatea Quartett et notre rappeur national Stress.



Le deuxième projet est plus funky. Brandy Butler & The Fonxionaires ont mis 14 titres dans leur shaker pour un disque remuant. Il s'intitule Don't want nothin' et ça commence par Bugaloo Baby, oh yé! L'album vient de sortir (4 novembre), allez-y, c'est de la bonne! Ecoutez plutôt:



Et pour terminer, merci le streaming, j'ai bientôt fini la première saison de Downton Abbey, une série anglaise qui fait un carton (des prix par milliers lors des Emmy Awards). L'histoire d'une famille d'artistos qui voit ses héritiers engloutis dans le naufrage du Titanic (on est donc en 1912, en pleine époque édouardienne) et qui risque dès lors de perdre son incroyable domaine, Downton Abbey, si le comte n'arrive pas à marier sa fille aînée au nouvel héritier. Protocole et belles toilettes dans une Angleterre en pleine révolution, pour les femmes mais aussi pour les domestiques cantonnés depuis toujours dans leur classe sociale.




Quand les tea times brittons avec un balai dans le cul me barbent, je traverse l'océan et change de décennie avec Boardwalk Empire, qui retrace l'histoire d'Atlantic City au temps de la Prohibition, avec Steve Buscemi en politicien corrompu et Michael Pitt en petite frappe de la pègre, nettement plus décadent. Avec ce point commun qui me surprend à chaque fois: les femmes n'avaient vraiment pas la vie facile avant les années septante....

Boardwalk empire est diffusé dès ce soir sur TSR1, deux épisodes dès 22h40. Le premier est vraiment un chef d'oeuvre de reconstitution. Normal, il a été réalisé par le roi du cinéma de gangsters, Martin Scorsese, par ailleurs producteur de la série!

vendredi 11 novembre 2011

Ode aux petites marques


Sur la planète beauté, il y a les tout-puissants dont les moyens marketing sont illimités et qui grignotent bout par bout des parts de marché suivant une stratégie ultra réfléchie. Et puis il y a les petites gens, derrière lesquels se cachent des jolies histoires que j'aime bien raconter et qui font rêver...
Il y a très longtemps, je rédigeais dans un autre canard des chroniques Internet et notamment e-shopping. J'aimais bien y glisser des cosmétiques un peu rares, souvent naturels ou vieillots et parfois américains (hé oui, déjà). Dans la série des baumes à tout faire, je fantasmais sur les Badger's balm qui soignaient grosso modo tous les bobos, et dont une trouve aujourd'hui une version équivalente locale chez Cocooning Collection. En faisant mes recherches j'étais tombée sur d'autres baumes rigolos, ceux de Burt's Bees, littéralement les abeilles de Burt. Burt existe bel et bien. C'est un journaliste new-yorkais qui en 1984 (quel pionnier), a décidé de fuir la ville et son stress pour devenir apiculteur dans le Maine (aaaaaaaaah, tellement bien). Comme il restait un garçon dynamique et plein d'idées, il a rapidement diversifié sa production avec d'abord des bougies à la cire d'abeille. Avec son amie Roxanne, ils ont continué leurs petites affaires et en 1991, ils lançaient le premier baume pour les lèvres à la cire d'abeille, qui reste leur best-seller. Ont suivi tous les soins utilisés au quotidien, crèmes, gels douches, shampoings, démaquillants, sérums, ligne pour bébé. Concoctés dans le respect de l'environnement et de l'être humain, les produits de Burt's Bees sont totalement en adéquation avec les préoccupations du moment. Sur les 200 références, la moitié sont à base d'ingrédients naturels et c'est la marque no1 aux Etats-Unis dans le segment naturel. Et devinez quoi? Burt's Bees arrive en Suisse! Vous les trouvez notamment à Genève à la Pharmacie du 31 décembre, la pharmacie Populaire Navigation et la pharmacie Meyrin-Livron, à Lausanne à la pharmacieplus du Flon et à la pharmacieplus de Prélaz, à suivre au gré du succès de l'implantation.

Bon, comme toujours quand je découvre une marque, j'ai envie de tout balancer pour n'utiliser que ça, mais il y en a tant... Je vais en tester 2-3 et en offrir à Noël, tiens, quelle bonne idée!

dimanche 6 novembre 2011

Les bons brunchs américains de Happy Days


Vendredi, bonami et moi avons pris notre après midi pour faire un peu de villégiature du côté de la Terre Sainte, une région au bout du canton, juste avant Genève, dont l'origine du nom reste mystérieuse, une histoire de protestants au Moyen-Age mais moi j'aime penser qu'on appelle ces communes ainsi car c'est là où on paie le moins d'impôts! Notre but avoué: tester le fameux diner Happy Days de Versoix. J'avais le flyer dans ma cuisine depuis un bon bout de temps et l'article récent de ma copine Jennifer m'a convaincue d'y aller pour de bon.



Bon, ça a failli mal se passer. Comme bonami et moi, on est jamais très pressés, on est arrivé à 14h en mourant de faim. On commande des Dr. Pepper, on scrute la carte, je choisis un bagel avec oeufs brouillés, bacon et creamcheese et lui bien sûr le double cheese burger bacon, et là, catastrophe, la serveuse nous annonce qu'elle est toute seule et qu'elle ne peut nous faire à manger... Aaaaaaah, saleté de vacances et de pays aux petites habitudes étriquées. Faut dire que le Happy Days est situé dans un quartier perdu de la grande banlieue genevoise, et encore, faut trouver l'entrée de la cour intérieure. Les expatriés qui ont colonisé la Côte y ont trouvé un spot pour leur brunch mais la semaine, c'est morte plaine. On négocie une deuxième chance à 16h, le cuistot devrait être de retour, et on passe directement au deuxième but de notre virée: remplir notre caddie de produits inutiles ou gras au Carrefour de Divonne. Bilan, 240 euros de viandes, fromages, vins, Picon, yaourtes, collants Dim et produits de lessive (j'ai enfin trouvé mes bulles Super Croix Bora Bora aux fleur de monoï, j'étais au paradis).


Bref, on était de retour deux heures plus tard encore plus affamés et on s'est jeté du coup sur les hamburgers qui n'étaient pas exceptionnels mais qui nous ont comblés! La viande était bonne, mais le pain et les accompagnements étaient industriels. Comme en Amérique quoi! Je pense que les pancakes, french toasts et bagels sont plus raffinés, mais tant pis, ce sera pour la prochaine fois!

Happy Days, chemin de Pont-Céard 12, Versoix, 022 779 00 00 (réservez avant, c'est mieux!), ouvert tous les jours, checkez les horaires sur www.americanbreakfast.ch

samedi 5 novembre 2011

La journée de Mrs. Perfect

Etre parfaite, c’est du boulot… Tant pour soi-même que pour sauver la planète. Faire tout juste du matin jusqu’au soir, ça épuise. Mais faut c’qui faut. Donc, je vous résume ma journée.

7h. mon réveil sonne, j’écoute les nouvelles pour être à jour quand j’arriverai au bureau (j’aurais l’air con de pas savoir qu’il y a eu un tsunami au Japon par exemple).

7.10 je me lève et je bois un verre d’eau chaude additionnée de jus de citron pour nettoyer mon organisme façon ayurveda

7.15 je fais 6 salutations au soleil, guerrier 1 et guerrier 2, puis la montagne pour être prête à affronter le monde

7.40 je me prépare une crème budwig en moulant quelques céréales. J’ajoute une banane Max Havelaar et je déguste le tout avec un thé vert (bio)

8h je file sous la douche, je me lave avec du savon artisanal local (et bio)

8.10 j’enfile mes vêtements choisis la veille pour gagner du temps, féminins et élégants mais confortables car les journées sont longues et intenses

8.20 je me maquille (avec des produits bio) parce que sinon, j’ai l’air malade et ça me tombe sur le moral. Et faut toujours être au top.

8.30 départ pour le bureau, en passant, je dépose mes ordures à recycler selon le jour, verre le lundi, papier le mardi, alu dans le container sur le chemin…

8.45 arrivée au bureau, je me prépare un thé earl grey (fair trade) et je lis mes mails que je traite sans les imprimer (pas écolo).

12h j’ai mon cours de Pilates. J’ai grignoté quelques amandes avant pour tenir et je mangerai après.

13.30 j'achète un truc à emporter d’une des nouvelles épiceries bio qui pullulent en ce moment. Quand j’ai le temps, je me prépare ma propre lunch box le matin. Car oui, il faut que les aliments soient cuits depuis moins de 8h, sinon ils sont déjà en train de se décomposer, dixit la doctrine ayurvédique.

14h retour au travail. Je fais une pause toutes les heures pour activer la circulation dans mes jambes et respirer autre chose que l’air climatisé de la rédaction.

16.30 pause thé avec des fruits secs ou une compote (pas de produits lactés, c’est pas bon pour la digestion). Je papote avec les collègues mais j’évite les médisances.

18.30 je fonce à la Coop avant la fermeture pour avoir des produits frais à cuisiner. Je remonte à pied bien sûr, c’est déjà 20 minutes de gagnées sur les 40 quotidiennes réglementaires. J’ai acheté des fruits et légumes de saison et locaux et j’ai traqué l’huile de palme jusque dans la composition de mes biscottes.

19.20 je savoure ma soupe fraîchement préparée ou ma salade de quinoa (pas de féculents le soir, votre ligne vous remerciera).

19.30 l’heure du TJ, après le souper car c’est mauvais de manger devant la télé

20.10 après la météo, je passe un coup de fil à ma mère pour lui donner de mes nouvelles ou à ma grand-mère pour prendre des siennes (elle s’ennuie ferme depuis qu’elle est veuve).

21h je regarde un bon film mais s’il n’y a rien, j’évite le zapping, je prends plutôt un livre. Une fois par mois je fais mes factures et une fois par semaine, j’écris un billet sur mon blog.

22h Je bois une tisane « bonne nuit » (sauf si mon bonami m’a rejoint, là, nous avons d’autres projets)

22.30 extinction des feux, mes heures de sommeil sont précieuses et 22h30, c’est mon heure. Je ne vais pas au lit sans m’être démaquillée avec soin et avoir passé consciencieusement mon fil dentaire

Vous y croyez ? Vous auriez combien sur 20, vous ? Moi, honnêtement ? 9/20… c’est déjà pas mal !!!


P.S. Je suis vintage mais moderne quand il faut! Après Twitter (que je n'utilise pas beaucoup, faut dire, mais personne ne me suit...), je me suis créée une page Facebook... Do you like me? Say it!

vendredi 4 novembre 2011

Let's swing (and ride Dust)!


C'est vendredi, le jour des bonnes nouvelles! Bon, celle-ci ne réjouira que moi mais j'ai reçu les chaussures de mes rêves! Cela fait des années (oui, des années) que je cherchais des chaussures de swing bicolores brun et blanc sans jamais trouver exactement ce que je voulais. Mon bonami vous dirait que j'en ai déjà 3-4 paires dans mon armoire mais moi seule sais que ce n'était jamais LA paire. Et voilà qu'au hasard de mon shopping virtuel, je suis tombée sur ce site qui vend en Suisse et qui a un choix démesuré (600 marques). Je cherchais des ballerines vernies rouges toutes simples pour aller avec ma robe chemise à pois, col Claudine, que je porte avec une petite ceinture rouge vernie et avec laquelle je n'avais aucune paire de chaussures assortie. Bref, je m'éloigne! Mais sur Zalando.ch, il y a des dizaines de modèles de derbies en cuir fleuri, donc les fameuses Robert Clergerie qu'on voit tout le temps dans les magazines français. Et là, à la soixantième page environ, THE MODEL trop rétro, avec petit talon, parfait, parfait, parfait. Je vous présente donc mes nouvelles chaussures de swing Miss L Fire.



Je sens qu'elles vont aller faire un tour à la Cry Baby Night de ce samedi au Rocking Chair de Vevey, qui propose pour la première fois un show burlesque avec 5 pin-ups, accompagnées des fringants Noisy Boys et leur rockabilly d'intégristes! On se voit là-bas? Samedi 5 novembre, RKC, dès 22h!


Et pour aller avec mes chaussures, je pourrais bien craquer pour le nouveau modèle de veste en jeans de la marque Dust. Dust, c'est une ligne de vestes en cuir style motard créée par Isabelle et Pierre-Yves, un couple super chou de Lausannois qui ont osé se lancer dans une entreprise d'envergure, le genre de projet qui me fait rêver et que je soutiens avec tous les moyens dont je dispose (lire le portrait d'Isa paru dans FEMINA)! Allez voir leur site, prenez rendez-vous pour essayer des pièces dans leur show-room de Pully et faites-vous plaisir, à vous ou à vos chéris, c'est de la qualité à un prix plus qu'honnête et c'est vraiment original, complètement rétro et rock'n'roll! Commande on line possible également. Ride Dust!